Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 25/06/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'outre-mer sur le rapport sur la Guyane d'un inspecteur général de l'agriculture, président du conseil de direction de l'Office de développement de l'économie agricole des départements d'outre-mer (ODEADOM) et intitulé " Guyane 1997, état des lieux et propositions " qui lui a été remis en octobre 1997 dans lequel son auteur estime légitime, à la page 61, que l'Etat reprenne à sa charge les dépenses en matière de médecine collective curative " évaluées à 22 MF par les services du conseil général (au compte administratif de 1995)... " Il lui demande quelle est sa réation face à cette demande et si le Gouvernement envisage de reprendre à sa charge de telles dépenses car comme le souligne l'auteur du rapport précité " le département, pour des raisons financières, qui tiennent notamment à la croissance exponentielle de ses charges d'aide sociale sans que ses dotations ne progressent, à due concurrence, ne souhaite plus assumer de responsabilités en matière de médecine curative... ".

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Réponse du ministère : Outre-mer publiée le 27/08/1998

Réponse. - A la suite du rapport cité par l'honorable parlementaire, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer a diligenté une mission de l'IGAS en Guyane pour étudier la faisabilité du transfert à l'Etat des centres de médecine collective. Le rapport remis en avril 1998 préconise un certain nombre de solutions pour rattacher les centres de santé de médecine collective aux structures hospitalières de Guyane. Ces solutions vont faire l'objet d'une expertise plus approfondie, notamment concernant l'évaluation des coûts tant de fonctionnement et d'équipement qui permettraient un fonctionnement normal de ces centres.

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