Question de M. MOREIGNE Michel (Creuse - SOC) publiée le 16/12/1999

M. Michel Moreigne attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur le syndrome de la guerre du Golfe. Une étude radiologique, réalisée à Dallas grâce à l'IRM de l'université du Texas, aurait permis de mettre en évidence les dommages subis par certains soldats en 1991. Les chercheurs ont détecté chez eux des lésions et des pertes neuronales dans le tronc cérébral et les noyaux gris centraux. Ces zones jouent un rôle promordial pour les réflexes, la mémoire et l'émotion, ce qui correspond aux troubles dont sont victimes des anciens combattants du Golfe. Les chercheurs font l'hypothèse d'une vulnérabilité génétique d'une partie des 250 000 soldats américains auxquels des antidotes ont été administrés pour les protéger d'éventuelles attaques chimiques irakiennes, notamment la pyridostigmine bromide. Ainsi, il lui demande si le produit précité, ou des équivalents, sont susceptibles d'être administrés aux soldats français et à la population, et si l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé créée par la loi nº 98-535 du 1er juillet 1998 est compétente pour autoriser l'emploi des molécules, médicaments ou antidotes, administrés ou stockés par l'armée française et ses services de santé dans le cadre des dispositifs de protection NBC (nucléaire, biologique et chimique).

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La question est caduque

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