Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 27/01/2000

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le projet d'extension de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin (Val-d'Oise). Elle lui fait remarquer que ce projet ne semble pas faire l'objet de propositions clairement exprimées de la part d'Aéroports de Paris, lequel précise au conseil général du Val-d'Oise que le seul trafic autorisé reste celui approuvé par la direction générale de l'association civile et actuellement en vigueur. Elle lui fait remarquer d'autre part que le projet visant à l'extension de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin a été rejeté, condamnée par les délibérations d'une vingtaine de conseils municipaux et par de nombreuses réunions publiques de citoyens, à l'image de celle tenue le 7 octobre dernier et qui a réuni un millier de participants à Cormeilles-en-Vexin. Elle lui demande de lui faire connaître son avis et les propositions qu'il envisage pour s'opposer au projet d'extension de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 04/05/2000

Réponse. - Aéroports de Paris, gestionnaire de l'aérodrome de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, étudie les conditions d'un éventuel développement de l'aviation commerciale et d'affaires, dans le cas où la demande s'en ferait sentir. Aucun projet d'extension de cet aéroport n'est aujourd'hui précisément défini et le trafic demeure circonscrit, par une décision de la direction générale de l'aviation civile, aux aéronefs dont la masse maximale au décollage ne dépasse pas 45 tonnes. En toute hypothèse, le développement du trafic ne pourrait être limité, ne serait-ce que pour des raisons techniques d'infrastructure et de circulation aérienne. Par ailleurs, le ministre de l'équipement, des transports et du logement, attentif à une meilleure insertion des aéroports dans leur environnement et respectueux des principes fixés par la charte de parc naturel du Vexin français, fait étudier les possibilités d'une maîtrise de l'aviation légère, qui constitue aujourd'hui la quasi totalité du trafic de l'aérodrome. Sont ainsi évoqués, entre autres, l'élobaration d'une charte de bonne conduite et, pour tous les aéronefs, un encadrement strict de l'activité nocturne, ainsi que diverses mesures techniques. C'est dans cette optique que la concertation déjà entreprises sous l'égide de la préfecture du Val-d'Oise sera poursuivie.

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