Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 02/03/2000

Soixante-dix à quatre-vingts heures par semaine en moyenne, pour nos gendarmes appelés à des missions de plus en plus nombreuses, exigent un engagement et une vigilance accrus. Les conditions de vie et de travail dans la gendarmerie s'alourdissent dans des proportions inquiétantes, tant pour l'efficacité du service que pour la protection de nos concitoyens. C'est pourquoi M. Jean-Jacques Robert demande à M. le ministre de la défense de mettre en oeuvre un plan d'activités ramenant le nombre d'heures effectuées à un seuil plus raisonnable - à l'image des 35 heures -, en procédant sans tarder aux recrutements nécessaires qui donneraient des conditions de travail moins contraignantes, grâce à des aménagements de service et à des repos compensateurs suffisants. Il lui demande également, devant l'alourdissement des charges liées aux missions exceptionnelles de service public qui leur sont confiées, notamment à la suite de catastrophes naturelles ou d'accidents technologiques (comme la tempête ou la marée noire) de leur faire bénéficier systématiquement, comme leurs collègues policiers, de " primes de reconnaissance ".

- page 728


La question a été retirée pour cause de décès.

Page mise à jour le