Question de M. MOREIGNE Michel (Creuse - SOC) publiée le 02/03/2000

M. Michel Moreigne attire l'attention de M. le ministre de la défense sur le camp militaire de La Courtine. Les infrastructures et les terrains de man oeuvre du camp de La Courtine répondent aux besoins des unités de l'armée de terre en matière d'instruction, d'entraînement et de préparation aux opérations de projection. En conséquence, il a été annoncé à l'automne 1997 que le nombre de militaires professionnels serait maintenu et que celui des personnels civils serait augmenté. Ainsi, il était prévu que 160 militaires et personnels civils constituent l'effectif permanent de ce camp. A trente-quatre mois de la suspension de la conscription, il lui demande de faire un point précis sur ses effectifs, son utilisation et sur les aménagements d'infrastructure en cours ou programmés. Par ailleurs, le 24 juillet et le 27 août 1998, il avait attiré son attention et celle du préfet de la région Limousin sur le service des subsistances du camp précité, et précisément sur le devenir de l'activité boulangerie et des emplois correspondants. N'ayant pas eu de réponse, il lui demande de lui préciser l'évolution de ce dossier depuis 1997.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 08/06/2000

Réponse. - Les mesures d'adaptation annoncées en 1998 prévoyaient que 182 civils et militaires constitueraient l'effectif permanent du camp de La Courtine. Ce nombre sera en fait dépassé puisque l'effectif atteindra 192 personnes en 2002 (dont 148 civils). La baisse conjoncturelle du taux de fréquentation du camp de La Courtine (350 à 400 militaires par jour) résulte de l'augmentation des opérations extérieures qui entraînent des annulations de séjours d'unités, de la fermeture temporaire du site de franchissement pour cause de travaux et de difficultés de man uvre pour les engins à chenilles. En outre, les dégâts occasionnés par la tempête de décembre 1999 empêchent le déroulement de certaines activités et entraînent une diminution de cette fréquentation pendant quelques mois encore. Par ailleurs, les aménagements d'infrastructure programmés concernent la transformation du dépôt de munitions actuel en dépôt mobile sur roues en 2000, le regroupement de l'ensemble tir en 2001, la rénovation du cercle destiné à être transformé en service restauration-hébergement-loisirs (SRHL) en 2002. De plus, les bâtiments, les routes, les pistes et les installations de tir font l'objet d'un programme annuel de rénovation, de construction et d'entretien. Enfin, s'agissant de l'activité boulangerie évoquée par l'honorable parlementaire, il convient de préciser que depuis 1997 le pain est livré congelé et cuit sur place sous la responsabilité de deux agents civils, et que cette pratique donne entière satisfaction.

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