Question de M. ESNEU Michel (Ille-et-Vilaine - RPR) publiée le 15/06/2000

M. Michel Esneu attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation de la chirurgie française. La carrière est de moins en moins choisie par les jeunes, qui s'orientent vers des spécialités moins longues et moins difficiles. De très prestigieuse, elle est désormais mal considérée. En effet, les chirurgiens français sont les moins bien rémunérés à l'acte de tous les pays occidentaux. La valeur des actes a augmenté cinq fois moins vite que le coût de la vie en vingt ans. Nous allons être très vite confrontés à une situation de pénurie et considérant qu'il faut quinze ans pour former un chirurgien il lui demande s'il ne convient pas de prendre des dispositions pour valoriser un art indispensable à la santé de nos concitoyens. Les associations demandent trois mesures urgentes : une réforme de la nomenclature des actes, qui est la même depuis 1972 la revalorisation de la lettre clé et un statut particulier pour les chirurgiens des hôpitaux. Que pense-t-elle faire pour débloquer la situation ?

- page 2119


La question est caduque

Page mise à jour le