Question de M. MOREIGNE Michel (Creuse - SOC) publiée le 23/08/2001

M. Michel Moreigne attire l'attention de M. le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur la fixation du carbone par les écosystèmes gérés. Le 8 octobre 1998, le président d'une grande entreprise française annonçait la signature d'un contrat de 65 millions de francs entre sa société et l'Office national des forêts (ONF) associé à l'organisation non gouvernementale franco-brésilienne Pro-Natura, pour la création d'un puits de CO2 au sein de la forêt tropicale amazonienne. Situé dans le nord-ouest du Mato Grosso (Brésil), ce projet environnemental devait s'appuyer sur une zone de 12 000 hectares, dont 5 000 à reboiser dans les trois ans. L'objectif principal était la fixation annuelle de 183 000 tonnes de CO2 pendant quarante ans, grâce à la reconstruction d'un écosystème forestier tropical s'approchant au maximum de la biodiversité de la forêt naturelle. Le projet comportait également des dispositions particulières pour assurer sa bonne intégration dans le contexte socio-économique local. Ce premier grand puits de carbone réalisé en forêt amazonienne s'inscrivait dans une démarche volontariste de lutte contre l'effet de serre. Il lui demande de faire le point sur l'avancée de ce projet particulier dans le cadre de la politique française de lutte contre le réchauffement climatique. Il lui demande enfin de détailler le rôle du Fonds français pour l'environnement mondial dans le financement des projets de fixation du carbone par les écosystèmes gérés.

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La question est caduque

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