Question de M. LAGORSSE Roger (Tarn - SOC) publiée le 21/02/2002

M. Roger Lagorsse appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des aides-éducateurs dont les contrats prendront fin dès juin 2003. Après cinq années passées dans l'éducation nationale, ces emplois-jeunes ont pu acquérir une formation de qualité qui, en l'absence de validation détaillée des acquis, ne pourra permettre leur reclassement dans le secteur privé. Néanmoins, ces postes d'aides-éducateurs offrent une opportunité de repenser l'enseignement et de créer de nouveaux emplois statutaires dans les établissements scolaires visant notamment à favoriser l'intégration des enfants handicapés, la formation aux nouvelles technologies et le soutien scolaire. Ces nouveaux emplois permettraient de renforcer l'école de la République dans son rôle d'intégration des élèves les plus en difficulté. Il luidemande donc de lui indiquer les mesures pouvant être envisagées afin de réaliser la création de ces nouveaux emplois qui bénéficierait aux aides éducateurs.

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Transmise au ministère : Éducation


Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/04/2002

La professionnalisation et la formation des aides-éducateurs constituent un volet prioritaire du programme emplois-jeunes mis en oeuvre à l'éducation nationale. Cette orientation a été énoncée dans plusieurs circulaires et est soutenue par un effort financier important. Ce volet a encore été consolidé par les mesures gouvernementales annoncées au mois de juin 2001 et d'ores et déjà mises en oeuvre : dès le printemps 2002 seront organisées des sessions de concours de troisième voie pour le recrutement de personnels enseignants (premier et second degré), d'éducation et administratifs de la fonction publique. Par ailleurs, au cours des deux dernières années de leur contrat, les aides-éducateurs dont le projet de formation le nécessite peuvent bénéficier d'une forte augmentation du volume horaire consacré, sur leur temps de travail, à cette formation. Par ailleurs, les modalités relatives à la mise en oeuvre de la validation des acquis de l'expérience, prévue par la loi de modernisation sociale, sont à l'étude afin que, lorsque les textes réglementaires seront publiés, les aides-éducateurs souhaitant s'engager dans cette démarche individuelle reçoivent une information et une aide des services académiques. Enfin, il convient de noter que les aides-éducateurs qui, à l'issue de leur contrat, ne retrouveraient pas immédiatement un emploi pourront bénéficier des accompagnements prévus dans le cadre du plan d'aide au retour à l'emploi auquel, comme tout salarié, ils sont éligibles.

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