Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - UMP) publiée le 23/01/2003

M. Jean-Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre déléguée à l'industrie sur le fait que la commune de Saint-Hubert est très mal desservie par les réseaux de téléphonie mobile. Cette commune étant à vocation touristique, une telle carence est hautement regrettable et il souhaiterait donc qu'elle lui indique dans quel délai la desserte sera améliorée.

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Réponse du Ministère délégué à l'industrie publiée le 20/11/2003

L'attention de la ministre déléguée à l'industrie a été attirée sur la couverture de la commune de Saint-Hubert en matière de téléphonie mobile. En la matière, une étape importante a été franchie le 15 juillet 2003 avec la signature d'une convention nationale d'extension des réseaux de téléphonie mobile entre le Gouvernement, représenté par les ministres chargés de l'aménagement du territoire, des libertés locales et des télécommunications, l'ART, l'assemblée des départements de France (ADF) et l'association des maires de France (AMF) et les trois opérateurs mobiles. La convention s'inscrit dans l'esprit des dispositions figurant dans l'article 1er B du projet de loi pour la confiance dans l'économie numérique voté en première lecture par le Sénat le 25 juin 2003. Les principaux éléments en sont les suivants : une concertation régionale a permis d'identifier environ 3 200 communes situées en " zone blanche " ; dans une première phase, 1 250 sites couvrant environ 1 638 communes seront mis en place. L'Etat, les opérateurs et les collectivités sont parvenus à un accord sur les modalités de financement de cette " phase I " ; pour cette phase I, les pouvoirs publics, Etat et collectivités locales, prendront en charge le financement des infrastructures passives (pylônes). Les opérateurs prendront intégralement en charge le financement des équipements de réseau. Dans le cadre de cette phase I, l'Etat engagera 44 millions d'euros, à parité avec les collectivités locales ; le Gouvernement a obtenu de la Commission européenne des assurances sur la mobilisation des fonds européens (FEDER) au profit de ce projet ; pour les communes supplémentaires, une " phase II " est prévue. Le financement de cette phase n'est pas encore arrêté et fera l'objet d'un avenant à la convention nationale ; la majorité des sites construits seront traités en itinérance locale. Néanmoins, le recours à la mutualisation d'infrastructures est étudié au cas par cas, au regard de critères techniques et économiques. La répartition annoncée le 15 juillet comprend environ 70 % de sites en itinérance et 30 % en mutualisation. La signature de cette convention nationale illustre la mobilisation du Gouvernement, des opérateurs et des collectivités territoriales. Grâce à la validation des communes concernées par la phase I, le projet est désormais entré dans sa phase opérationnelle.

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