Question de M. GIROD Paul (Aisne - UMP) publiée le 06/02/2003

M. Paul Girod attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur les mesures prises pour répondre aux risques d'attaque terroriste, biologique ou chimique. Après le 11 septembre 2001, de nombreux pays ont défini des stratégies face à la réalité de cette menace. A titre d'exemple, l'administration américaine a annoncé la mise en place, sur la base du réseau de stations de surveillance atmosphérique existant, d'un système national permettant la détection, en 12 à 24 heures, d'agents biologiques comme le bacille du charbon ou la variole. En France, le ministre délégué à la santé de l'époque avait annoncé, dans le cadre du plan Biotox, la mobilisation d'un milliard de francs " consacré à l'achat d'antibiotiques spécifiques et à la mise en fabrication de 3 millions de doses de vaccin antivariolique ".Il souhaiterait avoir connaissance de l'affectation de ce budget et des stocks effectivement constitués depuis lors. D'autre part, s'agissant de la variole, plusieurs alliés de la France, comme l'Allemagne, l'Autriche, le Canada et les Etats-Unis, constituent des stocks de vaccins à hauteur d'une dose par habitant. La France ne disposerait à ce jour que de 8 millions de doses d'anciens vaccins. Pour être en mesure de vacciner l'ensemble de la population en cas de nécessité, la France n'aurait donc d'autre choix que de recourir à leur dilution. Compte tenu des limites logistiques, sinon sanitaires, de cette option, ne conviendrait-il pas d'envisager une autre stratégie vaccinale, analogue à celle de nos partenaires qui disposent d'une dose de vaccin de nouvelle génération par habitant ?

- page 406

Transmise au Ministère de la santé et des solidarités


La question est caduque

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