Question de M. COINTAT Christian (Français établis hors de France - UMP) publiée le 22/05/2003

M. Christian Cointat attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'état préoccupant du cimetière français de Mohammedia. Le cimetière était laissé à l'abandon depuis de nombreuses années. Récemment, ce cimetière a fait l'objet de profanations. Devant la détresse des familles dont les défunts sont enterrés dans ce cimetière, des travaux de remise en état ont été entrepris par des particuliers dans le cadre de la vie associative. La mise en place d'un gardien de jour a été obtenue des autorités marocaines, et une promesse d'aide aux travaux de la part du poste consulaire. Bien que ce cimetière ne soit pas propriété de l'Etat, il lui demande si des crédits sont prévus pour faire face à de telles situations, très douloureuses pour les familles, pour pérenniser l'aide apportée en matière de remise en état et d'entretien. Il lui demande également si une concertation est prévue entre les représentants des parties intéressées et les autorités françaises compétentes.

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Réponse du Ministère des affaires étrangères publiée le 18/09/2003

Le cimetière chrétien de Mohammedia comprend 1 450 sépultures de défunts de nationalité française mais aussi grecque, espagnole et italienne. Le 4 avril dernier, le consul général de France à Casablanca a été avisé que trois tombes avaient subi des dégradations. Les autorités locales ont été immédiatement prévenues et ont pu, lors d'une visite du site le 21 avril en compagnie du consul général, mesurer l'étendue des dommages et évoquer les moyens de les réparer. Ce cimetière européen n'est pas convenablement entretenu depuis de nombreuses années, ni par les familles auxquelles incombe l'entretien des sépultures, ni par la municipalité, responsable des parties communes. En outre, le mur d'enceinte peu élevé n'empêche pas les intrusions. C'est pourquoi le consul général à Casablanca et le gouverneur sont convenus qu'un gardien assurerait, de façon permanente, la sécurité et la tranquillité du site. Il a effectivement pris ses fonctions le 1er mai 2003. Par ailleurs, une entreprise française a accepté de fournir, à titre gracieux, les matériaux nécessaires à la surélévation du mur de clôture, les travaux devant incomber aux autorités municipales.

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