Question de M. LABARRÈRE André (Pyrénées-Atlantiques - SOC) publiée le 04/09/2003

M. André Labarrère appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur l'enseignement de la langue russe dans les collèges. L'apprentissage des langues étrangères est essentiel et le russe ne peut être négligé, tant dans l'intérêt des enfants, pour leur ouverture d'esprit et leur avenir professionnel, que pour la poursuite et le développement des relations culturelles et économiques avec la Russie. Or, plusieurs élèves palois ayant suivi cet enseignement en CM2 et déterminés à le poursuivre doivent s'orienter vers une autre première langue, cette option étant supprimée. Il lui demande quelles mesures sont envisagées, alors que des actions sont menées pour sensibiliser les élèves des écoles primaires sur l'intérêt de cette langue, pour en favoriser le choix dans l'enseignement secondaire.

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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 20/11/2003

L'ouverture et la fermeture de sections de langues vivantes relèvent de la seule compétence des recteurs d'académie, chaque académie devant élaborer une carte des langues vivantes permettant d'assurer la continuité des apprentissages linguistiques, notamment entre l'école et le collège. Cette recommandation est rappelée dans la circulaire n° 2003-050 du 28 mars 2003 relative à la préparation de la rentrée 2003 dans les écoles, les collèges et les lycées, et publiée au Bulletin officiel de l'éducation nationale n° 14 du 3 avril 2003. Les services académiques prennent en compte l'existence d'un nombre d'élèves suffisant pour ouvrir ou maintenir une section de langues vivantes, et étudient l'opportunité d'une telle ouverture en fonction de la possibilité de continuer cet apprentissage tout au long du cursus scolaire (école, collège et lycée) avec des effectifs suffisants et des ressources humaines disponibles dans l'académie. A Pau, seuls huit élèves de CM 2 ont suivi l'enseignement de russe au cours de l'année scolaire 2002/2003. Parmi ces huit élèves, cinq seulement désiraient poursuivre l'apprentissage de cet enseignement au collège. Les services académiques ont donc décidé de ne plus proposer cet enseignement en classe de sixième, compte tenu du coût trop élevé du maintien d'un poste pour un faible nombre d'élèves. Un réexamen de la situation de l'enseignement de cette langue dans la région de Pau est en cours, et la carte départementale des langues, en cours d'élaboration, devrait permettre d'éviter à l'avenir ce genre de situation.

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