Question de M. LORIDANT Paul (Essonne - CRC) publiée le 25/03/2004

M. Paul Loridant attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur l'état de dégradation de l'autodrome de Linas-Montlhéry (Essonne). En effet, ce haut lieu de l'histoire automobile française est condamné à disparaître si aucun travail de rénovation n'est rapidement entrepris. La vétusté des installations tend à s'aggraver avec le temps. La structure en béton de l'anneau de vitesse a subi de fortes dégradations ces dernières années, rendant la piste inutilisable à terme. L'autodrome de Linas-Montlhéry, aujourd'hui propriété privée de l'UTAC (Union technique de l'automobile, du motocycle et du cycle), n'est à présent utilisé que pour des essais automobiles et quelques manifestations publiques. Cette société ne semble pas souhaiter effectuer les travaux nécessaires, ce qui risque de conduire la commission d'homologation chargée d'inspecter le site et de garantir sa sécurité, tant pour le public que pour les pilotes, à fermer ce circuit. Outre son passé glorieux, il est utile de rappeler que, de par sa conception architecturale, cet autodrome peut être considéré comme un monument historique. Des élus locaux se mobilisent déjà pour la sauvegarde du site. En conséquence, il souhaite connaître les mesures qu'il entend prendre pour protéger ce monument unique en France et si un classement du site est envisagé.

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Réponse du Ministère de la culture et de la communication publiée le 13/05/2004

L'autodrome de Linas-Monthléry, piste d'essais et de courses construite dans les années 1920, présente en effet un grand intérêt dans l'histoire automobile, qui justifierait sa protection au titre des monuments historiques. Une telle protection avait été proposée à la société UTAC, propriétaire du circuit, mais celle-ci n'a pas jusqu'à présent pas donné suite à cette proposition. Les dégradations intervenues rendent cependant nécessaires des travaux de conservation, et c'est pourquoi je demande au préfet de la région Ile-de-France d'engager la procédure de classement en présentant le dossier pour avis à la commission régionale du patrimoine et des sites.

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