Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC-R) publiée le 30/06/2005

M. Marcel Vidal rappelle à M. le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement les termes de la question écrite n° 16142 du 17 février 2005 restée à ce jour sans réponse, concernant le zonage foncier dans l'Hérault.

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Réponse du Ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement publiée le 01/09/2005

Une analyse des coûts au mètre carré des opérations réalisées dans l'Hérault montre que ceux-ci sont en effet plus élevés que ceux constatés en moyenne dans la région Languedoc-Roussillon, du fait en grande partie d'une charge foncière plus forte. Toutefois, ces coûts sont conformes à la moyenne nationale constatée pour la zone 3. Ces éléments confirment que le foncier et le coût de construction dans l'Hérault ne présentent pas de tension atypique qui justifierait une révision du classement des communes du département. Le cadre réglementaire des aides à la pierre n'est pas rigide et permet d'ores et déjà d'intégrer les réalités locales en modulant certains paramètres d'équilibre des opérations. Ainsi, par exemple, sur des zones restreintes et dans un cadre déconcentré, le préfet dispose d'un pouvoir d'appréciation lui permettant de fixer l'assiette de subvention et le niveau de loyer. Un reclassement en zone 2 contribuerait à augmenter le volume des aides personnelles au logement pour les ménages déjà locataires et dont le loyer dépasse le niveau des loyers de référence des barèmes de la zone 3 et il n'est pas possible d'envisager des coûts supplémentaires pour les finances publiques compte tenu des niveaux de contrainte actuels. Par ailleurs, comme seulement 50 % des ménages environ bénéficient d'une aide personnelle au logement, la moitié des ménages entrant en location dans le parc social subirait, en cas de reclassement en zone 2, une hausse de loyer non compensée par l'aide.

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