Question de M. MADEC Roger (Paris - SOC) publiée le 08/03/2007

M. Roger Madec attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation des soldats israéliens actuellement retenus prisonniers et sur les conséquences de leur captivité au regard du conflit israélo-palestinien.

Un caporal et deux soldats ont été respectivement enlevés le 25 juin 2006 par plusieurs groupes armés palestiniens (dont la branche armée du Hamas) et le 12 juillet 2006 par le Hezbollah libanais.

Depuis ces dates ni les opérations militaires ni les tentatives de médiation, notamment française et européenne, n'ont porté leurs fruits.

Récemment, un enregistrement attestant que le caporal Shalit est encore en vie aurait été transmis aux autorités israéliennes. Un médiateur égyptien négocierait actuellement sa libération.

Il souligne que la libération des soldats israéliens, avec pour corollaires la libération symétrique de certains prisonniers politiques palestiniens et le respect par toutes les parties de la feuille de route, constitueraient des étapes décisives dans le règlement pacifique du conflit israélo-palestinien.

Il lui demande en conséquence de lui préciser la nature des actions entreprises par la diplomatie française, et plus largement par l'Europe et le Quartet, afin de favoriser la libération de tous les soldats israéliens encore retenus et de garantir la sécurité d'Israël ainsi que l'existence d'un État palestinien reconnu.

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Réponse du Ministère des affaires étrangères publiée le 05/04/2007

La libération de ces trois soldats israéliens retenus depuis plusieurs mois en otage est une priorité pour le gouvernement français. La libération de notre compatriote Guilad Shalit serait un élément important pour la relance des négociations israélo-palestiniennes dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient. Celle des soldats Regev et Goldwasser consoliderait la cessation des hostilités entre Israël et le Liban. Mais la libération de ces trois hommes ne peut être obtenue que par la voie de la négociation et de la médiation. Ces démarches sont par essence difficiles, la priorité étant de n'engager aucune action qui mette leur vie en péril. La France n'entend pas interférer dans les démarches délicates en cours, mais elle apporte son plein soutien aux efforts de médiation entrepris et souhaite qu'ils puissent aboutir dans les meilleurs délais afin que soit mis fin à ces situations humaines douloureuses.

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