Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - UMP) publiée le 15/03/2007

M. José Balarello attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le rapport 2006 de l'Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires, ainsi que sur plusieurs enquêtes qui font état de violences croissantes, dont les médias nous font part quasi-quotidiennement, commises par des enfants dès la maternelle. Dans un tel contexte, il lui demande s'il ne trouve pas malvenue, l'opération menée par l'association Unis-Cité, à partir de la mi-février, qui va se dérouler dans quelques départements et doit ensuite être étendue à l'ensemble de la France, visant à « parler de leurs droits aux élèves de 5e ». N'est-il pas paradoxal, tandis que le Gouvernement veut responsabiliser les parents et les encourager à exercer leur autorité que des jeunes, recrutés dans le cadre du service civil, aillent rencontrer dans les classes de jeunes mineurs pour leur parler exclusivement de leurs droits ? Alors que la note de discipline que M. le Ministre a voulu inclure dans les carnets de notes, fait l'objet d'un rejet de la part des enseignants, pour des raisons qui restent obscures, ne vaudrait-il pas mieux parler aux enfants plutôt de leurs devoirs vis-à-vis de leurs camarades, de leurs parents, de leurs enseignants et de la société en général ?

Ceci paraît d'autant plus nécessaire que nombreux sont les parents qui se plaignent, surtout dans les cités, de ne plus pouvoir éduquer leur enfants, ces derniers les menaçant, lorsque se présente l'ombre d'une punition, d'appeler immédiatement le numéro vert d'Allo enfance maltraitée.

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La question est caduque

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