Question de M. MORTEMOUSQUE Dominique (Dordogne - UMP) publiée le 14/06/2007

M. Dominique Mortemousque attire l'attention de Mme la ministre de l'agriculture et de la pêche sur les inquiétudes manifestées par les fraisiculteurs et plus particulièrement par les producteurs de Fraise de Dordogne.
La consommation française (120 000 tonnes par an) n'est aujourd'hui servie qu'à hauteur de 40% par la production nationale.
Les producteurs de fraises français subissent cette année encore une grave crise malgré leurs efforts pour améliorer la qualité. En effet, ils doivent faire face d'une part à la concurrence des produits qui arrivent d'autres pays de l'Europe qui ont des coûts de production très bas compte tenu du faible coût horaire de main d'œuvre et, d'autre part, à l'abus de position dominante de la grande distribution qui, avec leurs marques, s'attribuent les efforts qualificatifs des producteurs.
Cette situation devient dramatique dans un département comme la Dordogne qui, il y a seulement une quinzaine d'années, servait avec ses 20 000 tonnes le marché national et exportait en masse vers l'Allemagne, l'Angleterre, la Suisse,… Aujourd'hui, la Dordogne ne commercialise plus que 8 000 tonnes malgré l'IGP « Fraise du Périgord », malgré les efforts faits pour privilégier le goût, la sécurité alimentaire, la traçabilité des produits et la protection de l'environnement.
Les producteurs de Fraise ont besoin, pour continuer à exister, de redonner de la compétitivité à leurs produits en diminuant leur coût de revient. Ils attendent la mise en œuvre de façon urgente de mesures spécifiques qui sont celles des productions à fort taux de main d ‘œuvre c'est-à-dire des allègements de charges sociales et des aides fiscales.
Il la remercie de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'elle entend prendre pour venir en aide aux producteurs de Fraise.

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La question est caduque

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