Question de Mme HENNERON Françoise (Pas-de-Calais - UMP) publiée le 31/07/2008

Mme Françoise Henneron rappelle à M. le secrétaire d'État chargé des transports les termes de sa question n° 3373 posée le 14/02/2008 portant sur la suppression des obstacles fixes le long des routes.

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Réponse du Secrétariat d'État aux transports publiée le 05/02/2009

La suppression ou l'isolement des obstacles latéraux, le long des routes, permet de réduire fortement l'insécurité. Ces démarches sont entreprises sur le réseau routier national dans le cadre de plans pluriannuels. Les collisions contre les arbres représentent 37 % des accidents mortels contre obstacle. Le problème de la présence d'arbres en bordure de route doit répondre, au-delà d'un objectif de sécurité routière, à des enjeux environnementaux et de préservation du patrimoine naturel. La solution qui consiste à supprimer les arbres est la plus simple à mettre en oeuvre, et la moins coûteuse, mais elle pose des problèmes de dommages au paysage et d'acceptabilité sociale. Elle est néanmoins utilisée dans certains cas, comme lorsque les arbres sont trop près de la chaussée, situés dans un virage ou à proximité d'une intersection. Cet abattage d'arbres s'accompagne souvent, dans un souci patrimonial et paysager, de nouvelles plantations, soit sur place mais plus loin de la chaussée, soit ailleurs. Une autre solution consiste à isoler les arbres de la chaussée par des barrières de sécurité. Cette solution est difficile à mettre en place lorsque la plantation se situe trop près de la chaussée. En tout état de cause, il convient alors d'examiner la situation au cas par cas, suivant l'intérêt patrimonial et paysager de la plantation et le danger qu'elle représente pour les automobilistes.

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