Question de Mme ALQUIER Jacqueline (Tarn - SOC) publiée le 03/03/2011

Mme Jacqueline Alquier attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur la disparition des officines pharmaceutiques dans les petites localités.
Elle lui rappelle l'importance qu'a, dans un village, une officine dont la disparition ne fera qu'aggraver les problèmes de santé publique, alors que la désertification médicale pose déjà de graves problèmes dans les zones rurales. Sur les 23 000 officines existant actuellement en France, 8 000 sont très déstabilisées et susceptibles de disparaître dans les 5 ans à venir, sous prétexte de réduction des dépenses de santé.
Elle lui demande donc de bien vouloir l'informer des mesures qu'elle compte mettre en œuvre pour garantir le maintien de pharmacies en milieu rural et assurer ainsi une répartition harmonieuse sur les territoires.

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Réponse du Secrétariat d'État chargé de la santé publiée le 10/11/2011

Le Gouvernement reste très attaché au maintien des officines en milieu rural. Bien que le maillage actuel soit globalement satisfaisant, il convient effectivement de prévenir tout risque de désertification à court ou moyen terme. À cet effet, il appartiendra aux directeurs généraux des agences régionales de santé, dans le cadre du volet ambulatoire du SROS, de veiller à garantir une offre de services d'officines dans les secteurs fragilisés. Par ailleurs, les directeurs généraux des agences régionales de santé devront veiller à la proximité géographique des officines avec les structures d'exercice coordonné telles que notamment les maisons de santé. En outre, il est souhaitable que le développement d'un service de proximité, notamment en matière de portage et de dispensation des médicaments à domicile, soit encouragé.

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