Question de M. PATIENT Georges (Guyane - SOC-A) publiée le 22/03/2012

M. Georges Patient attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les relations transfrontalières entre la France et le Brésil.

Les échanges entre les habitants des villes de Saint-Georges de l'Oyapock, en Guyane et d'Oiapoque au Brésil sont devenus de plus en plus tendus en raison de contrôles de police difficiles sur la rive guyanaise. Or, ces populations riveraines ont depuis toujours entretenu des relations étroites de divers ordres tant économiques, sociaux, culturels que familiaux.

L'ouverture du pont de l'Oyapock prévu prochainement a engendré un accroissement des forces de la police aux frontières et conséquemment une hausse des contrôles des habitants d'Oiapoque à Saint-Georges. Des contrôles vécus comme de véritables humiliations par nos voisins brésiliens. Il faut rappeler que la Guyane est le dernier territoire français où les Brésiliens sont soumis à l'obligation de visas, alors que les Guyanais peuvent entrer au Brésil sans visa. Cette situation, liée à la réelle pression migratoire, a conduit le Brésil à envisager l'instauration d'un visa pour les Guyanais voulant aller au Brésil. À l'aube de l'ouverture du pont de l'Oyapock, il est nécessaire d'améliorer la circulation des riverains et de définir un statut transfrontalier afin de jeter de bonnes bases pour le développement de la coopération transfrontalière entre la Guyane et l'état d'Amapa.

Il souhaiterait donc savoir les dispositions que compte prendre le Gouvernement pour améliorer ces relations transfrontalières.

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La question est caduque

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