Question de Mme GIUDICELLI Colette (Alpes-Maritimes - UMP) publiée le 05/04/2012

Mme Colette Giudicelli attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation des anciens combattants ayant effectué leur service militaire en Mauritanie à la fin des années 50 et au début des années 60. En effet, la carte du combattant leur est refusée, notamment au motif qu'ils n'ont pas suffisamment d'actions de feu. Or, parmi les quelques 450 anciens combattants dans cette situation, nombreux sont ceux qui sont restés en Mauritanie pendant de nombreux mois sans interruption, notamment à Fort Trinquet, dans des camps situés en plein désert, entourés de barbelés et de champ de mines, absorbant quotidiennement des pastilles de sel qui entraînent aujourd'hui des pathologies cardio-vasculaires et artérielles. Le ministère des anciens combattants admet que cette présence est reliée directement avec les opérations en Afrique du Nord et sur un théâtre permanent d'opérations. Cependant, l'ambigüité réside dans le fait que la Mauritanie était à l'époque un territoire de l'Afrique occidentale française et, à ce titre, rattachée aux opérations des missions extérieures. L'injustice est durement ressentie alors même que le ministère de la défense a validé le droit à l'obtention de la carte du combattant pour les gendarmes français présents en Mauritanie pendant la même période. Elle aimerait connaître son sentiment sur cette question et s'il ne lui apparaît pas nécessaire de clarifier la situation de ces anciens militaires, afin de l'uniformiser avec celle de leurs camarades déjà titulaires de la carte du combattant.

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Transmise au Ministère de la défense


La question est caduque

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