Question de M. LEGENDRE Jacques (Nord - UMP) publiée le 26/07/2012

M. Jacques Legendre attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la suppression depuis quelques années de filières de lettres classiques dans différentes universités.

Cette diminution de l'offre de formation, notamment en latin et en grec, inquiète et laisse craindre une disparition de ces matières des cursus universitaires.

Aussi, il voudrait savoir s'il existe un état des lieux des filières de lettres classiques et si le Gouvernement envisage de prendre des mesures pour assurer la pérennité de ces précieux enseignements.

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Réponse du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 18/10/2012

Au niveau de la licence, un millier d'étudiants sont inscrits en lettres classiques à l'université à la rentrée 2010-2011. L'offre de formation en licence du domaine « arts-lettres et langues », mention ou spécialité « lettres classiques » est représentée de manière équilibrée sur l'ensemble du territoire, soit dans 18 universités. Au niveau master, 400 étudiants sont inscrits dans 24 spécialités de « lettres classiques » et « langues et littératures anciennes ». Si la baisse des effectifs observée tient en premier lieu à la diminution du vivier d'élèves formés dans le second degré, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche reste vigilant quant au maintien d'une offre de formation de qualité et accessible tant à l'université que dans les classes préparatoires littéraires. Des formations pour « grands débutants » sont ainsi mises en place, à côté des formations traditionnelles. Par ailleurs, dans un souci d'une bonne gestion des fonds publics, les établissements sont également vigilants sur la mise en place des formations dans certaines filières, au regard notamment du nombre d'inscrits et du coût inhérent de la formation.

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