Question de Mme GÉNISSON Catherine (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 02/08/2012

Mme Catherine Génisson appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les inquiétudes des responsables de l'association France Parkinson quant au financement du plan national d'action contre la maladie de Parkinson. Le 11 juillet 2011, le Gouvernement avait annoncé, à l'issue d'un comité interministériel, le lancement d'un plan national d'action contre la maladie de Parkinson. Cependant, ni la loi de financement de la sécurité sociale ni la loi de finances pour 2012 n'ont prévu de crédits budgétaires spécifiques pour ce plan national. Elle lui demande donc ce que le Gouvernement prévoit pour financer un plan très attendu par les 150 000 familles concernées.

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Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée le 20/12/2012

La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative responsable de handicaps pour les patients. C'est la deuxième maladie neuro-dégénérative après la maladie d'Alzheimer. Un programme d'actions contre la maladie de Parkinson a été initié en juillet 2011 portant, notamment, sur la production de données épidémiologiques affinées, la coordination de la prise en charge médicale et sociale des personnes malades, spécifiquement des formes juvéniles, le soutien des proches, l'accueil des patients aux urgences. Ce programme permet à la fois de structurer l'offre hospitalière, tout en mobilisant les secteurs ambulatoire et médico-social. En lien avec l'annonce faite le 21 septembre 2012 par le Président de la République sur le prolongement du plan Alzheimer en intégrant l'ensemble des maladies neuro-dégénératives, un travail doit être conduit pour permettre : - d'une part, d'accentuer les travaux de recherche sur cette maladie, incluant le diagnostic précoce et les évolutions thérapeutiques ; - d'autre part, de faire évoluer la prise en charge pour permettre aux patients, non seulement de bénéficier des services spécialisés, mais également de mobiliser les soins de proximité et de prendre en compte la réalité sociale que vivent ces personnes (relations avec le milieu professionnel, prise en charge sociale...). - Enfin de reconnaître la place des associations de patients et la nécessité d'une information la plus précise possible. À cet égard, l'action de l'association France parkinson pour la diffusion d'une malette d'information sur la maladie pour les nouvelles personnes diagnostiquées est un exemple à poursuivre. Enfin, le 21 septembre 2012, le Président de la République ainsi que la ministre des affaires sociales et de la santé, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie, ont annoncé, à l'occasion de la journée Alzheimer que le plan sera prolongé au terme d'une évaluation et qu'il sera élargi à l'ensemble des maladies neuro-dégénératives de façon à ce que l'on puisse utiliser pour d'autres patients tout ce qui a déjà été engagé.

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