Question de M. MORISSET Jean-Marie (Deux-Sèvres - UMP) publiée le 12/02/2015

M. Jean-Marie Morisset attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les revendications des psychomotriciens français. En 2008, afin d'actualiser les champs de compétences et de faire évoluer la formation initiale des futurs professionnels, en fonction des connaissances actuelles et des nouveaux besoins de la population, un vaste chantier de réforme des professions de santé a été lancé. Or, depuis trois ans, les travaux de réingénierie de cette profession sont interrompus. Pourtant, les professionnels estiment avoir pris leurs responsabilités face aux besoins nouveaux de santé des patients, sur des dossiers primordiaux, tels que le plan « Alzheimer » ou le plan « autisme ». Afin de reconnaître leur niveau élevé d'expertise, indispensable pour garantir des soins psychomoteurs de qualité aux français, les psychomotriciens demandent le passage à cinq années d'études assorti du grade master, au lieu des trois ans actuellement. De plus, la recherche en psychomotricité est un secteur en développement mais pas encore suffisamment développé pour répondre à tous les besoins. Il a donc besoin d'être soutenu et amplifié par un encadrement officiel que fournirait le master. Afin de rassurer les professionnels de santé concernés, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles sont les propositions du Gouvernement en la matière.

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Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée le 30/07/2015

À la suite des conclusions du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales et de l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche sur la poursuite du processus d'intégration des formations paramédicales dans le dispositif licence-master-doctorat que la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femme a diligenté avec la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, plusieurs professions, dont les psychomotriciens, sont dans l'attente de la reprise des travaux les concernant. La ministre souhaite qu'ils puissent reprendre très rapidement et que dans ce cadre les travaux de réingénierie de la formation des psychomotriciens puissent aboutir à la formation la plus adaptée aux besoins de santé de la population.

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