Question de Mme IMBERT Corinne (Charente-Maritime - UMP-R) publiée le 14/05/2015

Mme Corinne Imbert attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l'affectation de postes d'internes en gynécologie notamment en Région Poitou-Charentes. En Charente-Maritime, le nombre de départs à la retraite de gynécologues médicaux est de 10 depuis 2012 et ce sans remplacement. Cela représente 500 départs non remplacés en cinq ans au niveau national. De surcroît, la moyenne d'âge des spécialistes en activité dans ce domaine étant relativement élevée (61 ans), dans de nombreux cas ces derniers ne sont plus en mesure de suivre de nouvelles patientes, ce qui est particulièrement préjudiciable pour les jeunes femmes. On peut dès lors s'étonner que l'agence régionale de santé de Poitou-Charentes n'ait formulé aucune demande de postes d'internes dans cette spécialité et ce jusqu'en 2017. Face à cette situation particulièrement inconfortable, elle lui demande si le Gouvernement entend ajuster l'ouverture de postes d'internes en gynécologie, notamment en région Poitou-Charentes.

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Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé


Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée le 16/06/2016

Répondre aux inégalités de santé et améliorer le parcours de santé du patient dans toutes ses composantes (soins, prévention, dépistage, éducation à la santé) représentent des enjeux majeurs pour le Gouvernement. Tout d'abord, le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) de médecine est en augmentation constante. L'arrêté du 9 juillet 2015 a fixé le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) de médecine à 68 au titre de l'année universitaire 2015-2016. Ainsi, ce nombre de postes a plus que doublé entre 2012 et 2015, passant de 30 postes à 68 postes. Un effort particulier a été fait pour 2016, puisque 20 postes supplémentaires sont offerts par rapport à l'année passée. Par ailleurs, le Gouvernement s'est mobilisé pour améliorer l'accessibilité aux soins, plus particulièrement, à travers le Pacte territoire santé. L'un des engagements du pacte a conduit à simplifier, en 2013, le dispositif du contrat d'engagement de service public (CESP), bourse versée aux étudiants en médecine en contrepartie d'un engagement à s'installer en zone sous-dense. Il contribue ainsi à l'installation des professionnels dans les zones rurales.

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