Question de Mme COHEN Laurence (Val-de-Marne - Communiste républicain et citoyen) publiée le 09/02/2017

Mme Laurence Cohen interroge M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les conflits d'intérêts dans les universités françaises.

Le collectif « Formindep » a publié une étude sur les mesures prises afin de garantir aux étudiants l'indépendance vis-à-vis des acteurs de l'industrie pharmaceutique.
Reprenant les critères développés par une étudiante chercheuse pour les universités canadiennes, il établit un classement peu glorieux des facultés de médecine en France. Sur 37 facultés, seules neuf rentrent dans les critères du classement et elles ne dépassent pas la note D (minimum F), démontrant que les mesures pour prévenir les conflits d'intérêts sont quasiment inexistantes dans l'enseignement supérieur français.

Le déroulé de l'étude montre aussi le manque de transparence : seules trois présidences d'université ont accepté de répondre aux questions des enquêtrices et enquêteurs.

Les mesures de lutte contre les conflits d'intérêts en Amérique du Nord ont entraîné des changements significatifs dans l'exercice du métier de médecin et dans la prescription de médicaments.

Elle l'interroge donc sur les mesures concrètes qu'il compte mettre en œuvre pour améliorer la transparence dans les facultés de médecine afin de lutter contre les conflits d'intérêts, qui minent la formation des futurs médecins.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation


La question est caduque

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