Question de Mme TROENDLÉ Catherine (Haut-Rhin - Les Républicains) publiée le 16/02/2017

Mme Catherine Troendlé attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le nombre de postes ouverts à formation en gynécologie médicale à l'Université de Strasbourg, pour la rentrée 2017-2018.
En effet, malgré l'annonce de l'ouverture de deux postes, pour la rentrée prochaine, il semble qu'un seul serait désormais envisagé.
Or, la région Grand Est est particulièrement touchée par la désertification médicale, au regard des gynécologues médicaux. La densité moyenne y est de deux gynécologues médicaux pour 100 000 femmes, soit déjà bien moins que la moyenne française de 3,5 pour 100 000 femmes, ce qui est déjà très peu.
De plus, dans le Bas-Rhin, la densité n'est que de 0,9 gynécologue médical pour 100 000 femmes (soit cinq gynécologues médicaux au total) et plus grave, dans le Haut-Rhin, au 1er janvier 2016, il n'y avait aucun gynécologue médical, selon l'édition 2016 de l'Atlas de la démographie médicale du Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM).
Pour toutes ces raisons, elle lui demande ce que le Gouvernement entend faire pour permettre un meilleur suivi gynécologique des femmes et si le ministère de la santé envisage une augmentation du nombre de postes ouverts à formation en gynécologie médicale, notamment à la rentrée prochaine à l'Université de Strasbourg, afin de répondre à l'inquiétant manque de professionnels dans la région Grand Est.

- page 575

Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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