Question de M. MEIGNEN Thierry (Seine-Saint-Denis - Les Républicains) publiée le 20/01/2022

M. Thierry Meignen attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur concernant les tags anti-police et anti-gendarmerie.
Aux six coins de l'hexagone, nous découvrons régulièrement des tags anti-police, tantôt appelant au meurtre, tantôt menaçants envers les forces de sécurité de l'intérieur.
Dans les cages d'escalier, les murs extérieurs, fleurissent les doux messages qui promettent des primes pour ceux qui mettraient les menaces à exécution. Pire encore, des informations d'ordre privé (prénom ou adresse) ont été communiqués.
Cette situation est inadmissible et démontre, s'il en fallait une nouvelle fois une preuve, que la force publique n'est pas la bienvenue dans certains quartiers.
Le département de Seine-Saint-Denis ne fait pas exception, bien au contraire puisqu'il fait parfois figure de figure de proue en matière de haine anti-police et anti-gendarmerie.
L'arsenal juridique existe : les auteurs risquent jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende pour menace de commettre un crime ou délit contre un fonctionnaire de la police nationale. Une peine qui peut être alourdie à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende lorsqu'il s'agit de menaces de mort.
Dès lors, il souhaite savoir comment le Gouvernement compte restaurer l'autorité de l'État et la confiance des jeunes de certains quartiers envers nos institutions alors que ceux-ci sont biberonnés à la haine anti-flic.

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Transmise au Ministère de l'intérieur


La question est caduque

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