Question de M. BOCQUET Éric (Nord - CRCE) publiée le 10/02/2022

M. Éric Bocquet attire l'attention de Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion sur la situation à Pôle emploi.
Ce mardi 1er février 2022, un mouvement de grève d'ampleur est porté par les dix syndicats de Pôle emploi (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, Snap, SNU, STC, SUD, Unsa). Cette ampleur est à souligner, éveille les inquiétudes et mérite que l'on s'y attarde.
Les syndicats évoquent en effet la dégradation permanente des conditions de travail, la non-revalorisation des salaires et le manque de moyens humains.
Aujourd'hui, la pression exercée sur les agents est de plus en plus forte et le travail à fournir de plus en plus conséquent eu égard aux dernières réformes et au détriment des demandeurs d'emploi.
À cela s'ajoutent des rémunérations faibles. Près de 20 % des effectifs sont en contrat précaire. Les agents de droit privé ont vu leurs revenus chuter de 13,4 % et ceux de droit public de 20 % par rapport à l'inflation depuis 10 ans.
Certains agents touchent même la prime d'activité. Un comble !
Enfin, il manque indéniablement de moyens humains. Même si Pôle emploi se targue d'avoir recruté 900 personnes, entre les suppressions d'emplois et les embauches, l'établissement ne comptabilise qu'une centaine d'embauches nettes à l'échelle nationale cette année.
Bien trop peu pour répondre efficacement et de manière qualitative aux besoins et aux attentes des usagers.
Les revendications sont ainsi pleinement légitimes.
C'est pourquoi il lui demande ce que le Gouvernement compte prendre comme mesures fortes pour améliorer les conditions de travail, les rémunérations des agents de Pôle emploi et, dans le même temps, l'accompagnement des demandeurs d'emplois.

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Transmise au Ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion


La question est caduque

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