Question de M. GUÉRINI Jean-Noël (Bouches-du-Rhône - RDSE) publiée le 24/02/2022

M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les produits chimiques contenus dans les roses importées en France.
En février 2017, le magazine 60 millions de consommateurs, après avoir réalisé des tests en laboratoire sur les bouquets de dix grandes enseignes, affirmait que les roses vendues dans le commerce regorgeaient de substances chimiques. Pas moins de 49 molécules différentes (pesticides, fongicides, insecticides…) avaient été identifiées.
Le 7 février 2022, un reportage intitulé « Saint-Valentin : que cachent nos bouquets ? », diffusé dans le magazine « sur le front » de France 5, confirme ce triste constat. Un reportage effectué dans une immense serre d'Éthiopie, cinquième pays exportateur de roses, révèle une « fertilisation » intensive à base de produits phytosanitaires, dont certains sont interdits dans l'Union européenne. À l'arrivée des roses en France, aucun contrôle sur la teneur en pesticides n'est effectué, car il n'existe pas de réglementation sur les limites de taux résiduels, dans la mesure où nous ne mangeons pas les fleurs. Pourtant, après analyse, ces fleurs importées peuvent comporter jusqu'à 40 substances différentes dans un seul bouquet, certaines en quantité non négligeable (plus d'un milligramme par kilo), bien qu'elles ne soient pas autorisées dans l'Union européenne.
En conséquence, il lui demande comment s'assurer de l'innocuité des roses importées et vendues en France.

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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique


La question est caduque

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