Question de M. MIZZON Jean-Marie (Moselle - UC) publiée le 17/03/2022

M. Jean-Marie Mizzon interroge M. le Premier ministre sur les conditions d'accueil des réfugiés ukrainiens.
Par sa décision n° 2018-717/718 du 6 juillet 2018, le Conseil constitutionnel a clairement rappelé que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle en France.
Par conséquent, l'accueil des réfugiés ukrainiens, qui fuient leur pays en guerre au lendemain de l'offensive russe, est pour nous un devoir.
Afin qu'il se déroule dans les meilleures conditions possibles, il est primordial de coordonner, au niveau ministériel, toutes les actions menées par les collectivités - communes, intercommunalités, départements et autres régions - sans oublier les associations et les organisations non gouvernementales (ONG) qui ne ménagent pas leurs efforts pour accueillir sur notre sol, et comme il se doit, majoritairement des femmes et des enfants.
De fait, sur tout le territoire et notamment en Moselle, des collectes solidaires de denrées non périssables, de vêtements, de médicaments sont organisées et des moyens financiers sont mobilisés pour assurer un accueil digne de ces personnes d'ores et déjà arrivées en nombre en France.
D'autres suivront.
Le 7 mars 2022, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères déclarait effectivement que « l'Europe peut s'attendre à 5 millions de réfugiés ».
Aussi est-il de la plus haute importance d'organiser au mieux cet afflux de réfugiés.
C'est la raison pour laquelle il lui demande s'il envisage, par exemple, la création d'un haut-commissariat aux réfugiés et migrants, directement rattaché à ses services, avec des prérogatives interministérielles et européennes, destiné au dialogue et l'action concertée pour l'efficacité de l'accueil et de l'intégration avec toutes les entités concernées.

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Transmise au Première ministre


La question est caduque

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