Question de Mme PLUCHET Kristina (Eure - Les Républicains) publiée le 17/03/2022

Mme Kristina Pluchet attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'incompréhension que génèrent les arrêtés interministériels du 22 décembre 2021 relatifs à la formation des médecins maîtres de stage universitaire (MSU).
Si ces arrêtés avaient pour but louable de développer l'accueil des étudiants en médecine, notamment en matière de protection et d'accompagnement des étudiants, les différents acteurs enseignants et étudiants de la maîtrise de stage redoutent qu'ils ne manquent leur objectif car leurs dispositions limitent de fait le renouvellement du vivier des maîtres de stage universitaire, en réduisant les possibilités de prise en charge des formations par l'agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), en restreignant le champ de cette formation au strict minimum et en instaurant des procédures administratives complexes pour l'établissement et le renouvellement des agréments des MSU. Il est d'ores et déjà constaté une diminution de l'effectif des MSU de plus de 200 médecins au premier trimestre 2022. Ces inquiétudes avaient par ailleurs été communiquées au ministère en amont de la publication de ces textes.
Or l'augmentation du nombre des maîtres de stage et l'attractivité de cette fonction sont essentielles pour développer l'offre de soins dans les territoires sous-dotés, et ce de manière croissante dans les prochaines années, compte tenu des effets de l'entrée en vigueur du numerus apertus.
Elle lui demande donc quelles mesures pérennes il compte mettre en œuvre pour corriger les effets inappropriés de cette nouvelle réglementation et pour favoriser la pratique de la maîtrise de stage ambulatoire en zone sous-dotée.

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Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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