Question de M. RIETMANN Olivier (Haute-Saône - Les Républicains) publiée le 26/05/2022

M. Olivier Rietmann interroge Mme la ministre de la santé et de la prévention sur les modalités de mise en œuvre des stages de médecine.

Au cours de son cursus, l'étudiant en médecine doit effectuer un certain nombre de stages afin de se familiariser avec la démarche clinique en médecine générale et d'appréhender les différents aspects de son futur métier.

Durant le 1er cycle, sont prévus un stage d'initiation aux soins infirmiers avant l'entrée en 2e année et plusieurs stages cliniques d'initiations aux fonctions hospitalières en 2e et 3e années, pour un total de 400 heures.

En parallèle, le numerus clausus qui déterminait, au niveau national et de manière stricte, le nombre d'étudiants admis en deuxième année, a été remplacé -à juste titre- par le numerus apertus. Le nombre d'étudiants admis en deuxième année de chaque filière de santé a en conséquence augmenté, ce qui répondra à long terme et en partie seulement aux graves difficultés d'accès aux soins auxquelles sont confrontés les Français.

Or, cette nouvelle régulation donne mécaniquement lieu à une demande accrue de stages cliniques en 2e et 3e années qui, selon certains représentants syndicaux d'étudiants, n'est pas satisfaite faute de capacité d'accueil et de formation hospitalière. Conséquence désastreuse de la non-réalisation du stage, l'étudiant n'est pas autorisé à valider son année.

Il lui demande en conséquence de lui préciser les garanties données aux étudiants pour permettre aux universités et aux centres hospitaliers universitaires de leur proposer, sans exception, un stage clinique d'initiation de haute qualité en 2e et 3e années de médecine, sans quoi la suppression du numerus clausus n'aurait été qu'un trompe-l'œil.

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La question est caduque

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