Question de Mme MARTIN Pauline (Loiret - Les Républicains) publiée le 27/02/2025
Mme Pauline Martin attire l'attention de Mme la ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le manque de médecins scolaires au sein de l'académie d'Orléans-Tours, et plus particulièrement au sein du département du Loiret.
Les missions des médecins de l'éducation nationale s'inscrivent dans la politique de promotion de la santé en faveur des élèves et plus largement dans la politique générale de santé.
Dans ce cadre, ils contribuent à la réussite des élèves et participent à l'accompagnement de chaque élève en fonction de ses besoins spécifiques liés notamment à sa santé physique ou psychique.
À ce jour, il manque une dizaine de médecins au sein de l'éducation nationale dans le Loiret. Cette pénurie est lourde de conséquences. À titre d'exemple, à l'école élémentaire de Nevoy dans le Loiret, aucun projet d'accueil individualisé (PAI) n'a pu faire l'objet d'une validation par un médecin scolaire. Ces PAI sont pourtant essentiels pour répondre aux problèmes de santé que peuvent avoir les élèves (régime alimentaire, allergies, asthme...), en y répondant le plus tôt possible. Ils permettent par la suite d'avoir les bons réflexes en cas de problèmes.
Elle interroge la ministre sur l'indispensable nécessité de pallier, au plus vite, cette pénurie de médecins scolaires dans le Loiret, et de façon générale en France, ainsi que sur les moyens prévus afin d'y remédier.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale
Réponse du Ministère de l'éducation nationale publiée le 30/10/2025
Le ministère chargé de l'éducation nationale est pleinement conscient des enjeux pour la santé scolaire, dans un contexte de rareté des professionnels de santé, et tout particulièrement des médecins. Parmi les leviers d'attractivité de la profession figure la rémunération. Les mesures de revalorisation indemnitaire mises en oeuvre en 2021, 2022 et 2023 ont permis d'y répondre en partie. Sur cette période, les médecins de l'éducation nationale et les médecins conseillers techniques ont bénéficié respectivement d'une revalorisation indemnitaire moyenne de 7 700 euros et de 8 700 euros annuels. Il a également été demandé aux académies de mener une politique volontariste de recrutement de médecins contractuels pour pourvoir les emplois vacants, parmi les médecins libéraux notamment, en leur proposant une rémunération cohérente avec celle des médecins titulaires et avec le montant des émoluments versés aux internes en médecine. L'amélioration des conditions d'exercice doit aussi permettre de renforcer l'attractivité du métier. Dans cette optique, les académies sont invitées à maintenir, dans les centres médico-scolaires, les compétences liées au secrétariat médical, et à valoriser les personnels y exerçant dans le cadre du plan de requalification de la filière administrative. En outre, le ministère a engagé, en lien avec les médecins conseillers techniques des recteurs, une démarche de revue des missions, qui permette aux médecins scolaires de se concentrer sur les activités de prévention et de protection de la santé des élèves. Cette démarche constitue pour les médecins une garantie supplémentaire que leur activité s'oriente bien vers l'accomplissement de leurs missions premières.
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