Question de Mme HAVET Nadège (Finistère - RDPI) publiée le 24/07/2025

Mme Nadège Havet attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins sur la situation difficile que rencontrent actuellement les officines pharmaceutiques en France.

La décision de la direction de la sécurité sociale (DSS) de réduire les marges sur les médicaments génériques, en plus d'une surcharge administrative, menace directement la viabilité économique des pharmacies. La mesure pourrait entraîner une perte estimée à 600 millions d'euros avec en parallèle une constante augmentation des coûts.
Les risques de licenciements, de réduction des horaires d'ouverture et de dégradation de l'accès aux soins sont grands, en premier lieu dans les territoires sous-dotés médicalement. Depuis le début de l'année 2025, ce sont déjà plus de 100 pharmacies qui ont fermé. Cette tendance pourrait s'aggraver si les remises sont réduites, car elles jouent un rôle essentiel dans leur équilibre économique.

Même s'il est prévu de compenser la baisse des remises génériques par de nouvelles remises sur les médicaments biosimilaires, un temps d'évaluation de l'impact de cette mesure paraît nécessaire sur une durée minimale d'une année afin de mesurer précisément les conséquences financières pour les pharmacies.

Les pharmacies sont souvent le dernier rempart à la désertification médicale et contribuent significativement aux économies de l'assurance maladie grâce, justement, à la substitution par médicaments génériques.

Elle sollicite donc la mise en place d'une concertation avec tous les acteurs concernés afin qu'une issue soit trouvée.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins .

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