Question de M. CHEVROLLIER Guillaume (Mayenne - Les Républicains) publiée le 16/10/2025

M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de Mme la ministre de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire sur la décapitalisation du cheptel bovin français.

La consommation de viande est en baisse depuis plusieurs années. La décapitalisation du cheptel, c'est-à-dire la baisse de la production de viande bovine en est une des raisons. En 8 ans, la filière a perdu plus de 1,1 million de bovins soit 14 % du cheptel. Sur l'année 2025, la baisse est estimée à -1,8 %, ce qui n'indique pas un inversement de la dynamique négative engagée.

Les causes de cette décapitalisation sont nombreuses : baisse du nombre d'éleveurs et de bovins (non-reprise d'exploitations, découragement des éleveurs face aux accords de libre-échange déséquilibrés, revenus décourageants) ; hausse des coûts et des charges (flambée des prix de l'énergie suite à la guerre en Ukraine, hausse des coûts de l'abattage) ; contexte sanitaire et climatique : hausse des aléas climatiques, hausse de la fréquence des épizooties qui imposent des mesures préventives d'abattage

Face à l'ensemble de ces problématiques, il souhaite connaître les moyens que le Gouvernement pourrait engager pour encourager la stabilité de la production de viande bovine et la consommation. Il lui demande si les efforts engagés pour lutter contre la décapitalisation du cheptel bovin français seront poursuivis et renforcés et comment inciter à la reprise des exploitations et permettre a minima une stabilisation de la production de viande bovine.

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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire.

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