Question de Mme CANALÈS Marion (Puy-de-Dôme - SER) publiée le 30/10/2025
Mme Marion Canalès attire l'attention de Mme la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées sur l'enjeu de reconnaissance du métier de psychologue qu'implique la nécessaire actualisation du projet de structuration de l'activité des psychologues dans les établissements de la fonction publique hospitalière.
À l'heure de la santé mentale comme grande cause nationale, il est à déplorer le manque de professionnels dédiés. Sur un bassin de vie de 80 000 personnes, le nombre de psychologues est estimé entre 2 et 5, là où il avoisine les 15 pour les infirmiers. Il en résulte inéluctablement des risques de rupture de soins voire d'absence de prise en charge, avec des disparités importantes selon les territoires.
Ce manque de moyens humains est encore plus prégnant dans la fonction publique hospitalière où le métier de psychologue souffre d'un fort déficit d'attractivité, que ce soit en raison d'une grille indiciaire qui n'a bénéficié d'aucune actualisation depuis sa création en 1991 ou d'une absence de reconnaissance de la profession ayant pour corollaire son invisibilisation. 
L'une des solutions pour pallier ce manque de reconnaissance avait commencé à être envisagée dès 2012, au travers d'une circulaire relative à la mise en oeuvre de l'expérimentation de la structuration  institutionnelle de l'activité des psychologues de la fonction publique hospitalière, qui précisait: « L'objectif de cette structuration est de faire reconnaître la place de la psychologie dans les structures sanitaires, sociales et médico-sociales et son apport à la prise en charge globale des patients ; il s'agit également pour les professionnels comme pour les directions de proposer une contribution plus collective des psychologues au fonctionnement des établissements ». 
En 2017, la Direction générale de l'offre de soins (DGOS), rattachée au ministère des affaires sociales et de la santé, avait poursuivi ce travail de structuration engagé en 2012. Il s'agissait d'améliorer l'identification du métier, de renforcer l'articulation avec les partenaires, notamment paramédicaux, de muscler l'offre de soins et de prise en charge des patients et, en définitive, d'assurer une véritable reconnaissance du métier de psychologue.
Elle lui demande si elle compte reprendre ce travail de structuration afin d'améliorer la reconnaissance du métier de psychologue dans la fonction publique hospitalière.
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En attente de réponse du Ministère de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées.
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