Question de Mme HAVET Nadège (Finistère - RDPI) publiée le 06/11/2025
Mme Nadège Havet appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique sur la vente de poupées sexuelles à l'apparence enfantine qualifiées de « pédopornographiques » par les autorités.
Une plateforme déjà fortement critiquée pour son modèle d'ultra-fast-fashion aux impacts écologiques et sociaux désastreux est désormais visée par la justice française pour avoir proposé des produits décrits comme des « jouets de masturbation masculine » avec des traits de fillette.
C'est ce que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a signalé au parquet de Paris, le 1er novembre 2025. Des commentaires publiés par des acheteurs, relevés par la presse, confirment leur nature explicite.
Bien que la dite plateforme affirme avoir retiré immédiatement ces articles et lancé une enquête interne, évoquant une « politique de tolérance zéro », il n'est plus possible de se contenter de mots.
La DGCCRF souligne l'absence de filtrage efficace pour protéger les mineurs et rappelle que la diffusion de tels contenus est passible de 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende.
Alors que le groupe visé prépare son expansion en France, elle souhaite que la « politique de tolérance zéro » soit appliquée par l'État contre ces faits sordides, les responsables et les consommateurs impliqués.
Elle appelle à une réponse urgente et à la tenue d'un sommet européen pour des actions rapides et concertées en faveur d'une plus grande régulation des plateformes numériques et de l'e-commerce en particulier.
C'est une question de souveraineté, et en l'occurrence de dignité car cette situation est intolérable.
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En attente de réponse du Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique.
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