Question de M. DUFFOURG Alain (Gers - UC) publiée le 13/11/2025
M. Alain Duffourg appelle l'attention de Mme la ministre de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire sur la hausse des tarifs de l'électricité, en particulier en été en heures creuses, qui passe de 2,046 euros par kilowatt-heure (kWh) en 2025 à 6,123 euros/kWh hors taxes en 2026, soit un taux d'évolution de 200 %, ce qui a un impact considérable sur le coût de l'irrigation agricole.
Deuxième département le plus agricole de France, le Gers connaît des difficultés multiples pour ses différentes filières (viticulture, grandes cultures, élevage), impactées par les aléas climatiques, les épizooties ou encore les surtaxes douanières à l'international sur les marchés les plus porteurs.
À tout cela s'ajoute une nouvelle tarification d'EDF pour la campagne 2026, en particulier pour les contrats d'irrigation. Il apparaît que, selon la grille prévisionnelle, les heures creuses été seront plus chères désormais que les heures pleines.
Le nouveau mécanisme qui fait suite à celui de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH) entre en vigueur le 1er janvier 2026, avec une hausse prévue des prix de l'électricité. Pourtant, en ce qui concerne les agriculteurs, une telle hausse est disproportionnée et injuste.
Pour les agriculteurs céréaliers du Sud-Ouest, alors que le prix du maïs est le plus bas depuis 15 ans, qu'il est passé de 340 euros la tonne en 2022 à 180 euros en 2025, cette nouvelle tarification équivaut à un salaire divisé par deux avec certaines charges augmentant de 200 %.
Il lui demande les mesures qu'elle entend prendre pour remédier à cette situation insoutenable pour les agriculteurs.
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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire.
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