CONCLUSION

Aujourd'hui, tout le monde connaît et reconnaît les résultats obtenus par l'OFAJ et la qualité des actions menées depuis 1963. L'Office a mis en place un réseau de partenariat et un système d'échanges, tant de personnes que d'idées, d'une qualité exceptionnelle.

Jamais un tel maillage entre les jeunesses de deux pays autrefois en conflit ainsi qu'entre les organismes, associations, institutions chargés de la jeunesse n'avait été construit.

Depuis, 1963, plus de sept millions de jeunes Allemands et Français ont bénéficié des services de l'OFAJ. Leurs familles, leurs villages ou leurs villes ont également noué des liens durables qui ont contribué à la construction de l'esprit européen.

Jean Monnet disait « rien ne se crée sans les hommes, rien ne dure sans les institutions ». C'est pourquoi l'Office doit s'inscrire dans la pérennité, comme l'avaient souhaité ses fondateurs Konrad Adenauer et le Général de Gaulle.

Certes, le contexte géopolitique est différent. Certes aussi, l'OFAJ a récemment dû faire face à des problèmes de dysfonctionnement, évoqués par votre rapporteur. Il s'agit donc aujourd'hui de moderniser une institution dont les principes fondateurs restent parfaitement pertinents et tel est l'objet du projet de loi qui nous est soumis.

Il conviendra de veiller à ce que cette modernisation des structures de l'Office ne le prive pas de l'apport indispensable de la société civile et à ce qu'un véritable dialogue s'instaure entre le Conseil d'administration et le Conseil d'orientation.

De même, les conséquences liées aux changements de statuts des personnels devront faire l'objet d'un suivi particulièrement vigilant.

Sous le bénéfice de ces observations, la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées vous propose d'adopter le présent projet de loi.

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