B. UNE RICHESSE FONDÉE SUR LES TROIS « T », TRANSFERTS, TOURISME ET THÉ

Le Kenya tire ses revenus des transferts de migrants (5 % du PIB et plus d'un milliard de dollars par an) dont il est la seconde destination en Afrique après le Nigeria, de la production de thé, du tourisme et de l'horticulture (un quart des fleurs vendues dans le monde proviennent du Kenya).

La contribution des différents secteurs à la richesse nationale est de 24 % pour l'agriculture, 17 % pour l'industrie et 55 % pour les services.

En 2007, l'économie kenyane a affiché un bilan très positif : croissance de 7%, inflation inférieure à 10 %, finances publiques saines (déficit de moins de 3 % du PIB), bonnes réserves de change, système financier solide. L'endettement est soutenable et permet un accès aux financements internationaux.

L'aide internationale ne représente que 1 % de la richesse nationale.

En 2008 malgré l'ampleur de la crise politique et ses conséquences sur l'économie, la croissance a dépassé les 5 %.

Le pays dispose donc d'un véritable potentiel de développement dont les fragilités, liées aux inégalités dans l'accès au pouvoir et aux richesses, ont été mises en évidence par la crise du début de l'année 2008.

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