III. L'ACCORD DE PROTECTION DES INVESTISSEMENTS

A. UN CADRE AMÉLIORÉ POUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS...

Pour ce qui concerne les investissements étrangers, qui sont l'objet de l'Accord soumis au Sénat, le Kenya apparaissait jusqu'à une période récente relativement peu attractif pour les investissements directs étrangers.

1. Une attractivité accrue pour les investissements étrangers

Le Kenya se classait au 122eme rang mondial pour l'accueil des investissements directs étrangers avec 51 millions de dollars en 2006. Il en recevait beaucoup moins que ses voisins tanzaniens (377 millions de dollars) et ougandais (317 millions de dollars).

La tendance est néanmoins très positive grâce à l'amélioration récente de l'environnement juridique des investissements et à des privatisations. Le volume des IDE a été porté à 728 millions de dollars en 2007.

Le Kenya dispose de nombreux atouts : ses infrastructures, un système bancaire fiable, une économie diversifiée, des ressources humaines de grande qualité associées à l'émergence d'une classe moyenne, un potentiel de croissance.

2. La place de la France

La France constitue désormais un partenaire économique privilégié pour le Kenya. La relation bilatérale, facilitée par l'absence de passé colonial, est dense.

La France est présente dans les domaines des matériaux de construction, des télécommunications de la distribution d'hydrocarbures, de l'agriculture, de la banque, des transports, de l'automobile, de la chimie, de la pharmacie et des services.

Les deux dernières années ont été marquées par un flux d'IDE français particulièrement élevé. Ce flux atteint 450 millions de dollars en 2007 (contre 5 millions de dollars en 2006), à la suite notamment de la reprise de l'opérateur historique public Telkom Kenya par France Telecom. Le Kenya est désormais classé 33 ème (contre 110 ème en 2006) dans les IDE français (0,3% du total des IDE françaises en 2007).

Le stock cumulé d'IDE français au Kenya est de 800 millions de dollars et nos investissements représentent désormais 14 % de la capitalisation à la bourse de Nairobi. La présence française est forte d'une quarantaine d'implantations dans des secteurs très diversifiés et générerait plus de 10 000 emplois directs : matériaux de construction, télécommunications, distribution d'hydrocarbures, agriculture (café, fleurs), banque, transports, automobile, chimie, pharmacie et services.

Mais les échanges commerciaux restent limités.

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