B. SITUATION ÉCONOMIQUE

Le secteur tertiaire représente 75 % du PIB du pays. Il s'est développé à partir de la zone franche de Colon qui est la seconde au monde après Hongkong avec 10 milliards de dollars d'opérations. Le secteur bancaire est le principal moteur économique du pays.

Structurellement déficitaire sur le plan commercial, Panama compense cette situation par un excédent également structurel dans le domaine des services.

La croissance économique du pays est vive mais en ralentissement (+ 9,5 % en 1991 ; + 4 % en 1995). Elle provient, pour beaucoup, de l'essor de la construction immobilière associé à l'afflux des capitaux.

Cette situation résulte, pour beaucoup, de la législation panaméenne. Celle-ci se caractérise par un très bas niveau d'imposition et, même, pour les sociétés "offshore" qui n'exercent pas d'activités économiques dans le pays, par l'absence de toute imposition.

Il convient d'ajouter que le secret des opérations financières et commerciales est absolu au Panama.

De tout ceci, il résulte que plus de 35.000 sociétés sont créées chaque année au Panama soit près de 100 sociétés nouvelles chaque jour.

En dépit d'une économie dynamique. Panama doit affronter deux problèmes majeurs :

- un important endettement provenant de déséquilibres commerciaux structurels qui n'est supportable qu'à condition que les capitaux étrangers continuent d'irriguer le pays :

- une profonde inégalité du partage des revenus qui engendre la pauvreté d'une grande partie de la population.

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