B. EXAMEN DU PROJET DE LOI

La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées a examiné le présent rapport au cours de sa réunion du mercredi 1er octobre 1997.

A l'issue de l'exposé du rapporteur, M. Christian de La Malène, relevant que le présent projet de loi suscitait plus de questions que le précédent, a souligné que, avec une durée réduite à une seule journée, l'appel de préparation à la défense, tout en rendant possible certaines économies par rapport au coût du rendez-vous citoyen, paraissait néanmoins présenter une utilité inférieure à celle qu'aurait pu avoir le rendez-vous citoyen. M. Serge Vinçon a rappelé que la vocation de l'appel de préparation à la défense, indépendamment de sa durée, était de maintenir un contact privilégié entre la jeunesse et l'armée, conformément à ce qu'avait souhaité le Parlement dans le cadre du débat organisé au printemps 1996 sur l'avenir du service national. A cet égard, M. Bertrand Delanoë, après avoir pris acte du souci du rapporteur d'aborder le présent projet dans un esprit constructif, a objecté que le futur service national ne constituerait pas la seule occasion d'un lien entre la jeunesse et l'armée, mais que l'éducation nationale devrait également permettre l'information des jeunes sur les "préoccupations de défense", dans le cadre d'un nouveau protocole entre la défense et l'éducation nationale conclu dans la perspective d'une vaste réflexion sur l'élaboration d'un lien armées-Nation renouvelé.

La commission a alors abordé l'examen de l'article premier créant un Livre Ier du code du service national.

A l'article L. 111-1 du code du service national, à la suite d'un débat entre MM. Jean Clouet, Bertrand Delanoë et Serge Vinçon, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant, par la suppression de l'adjectif "tous", à rendre la définition du devoir de participer à la défense du pays compatible avec la professionnalisation. M. Bertrand Delanöe a estimé que le devoir de participer à la défense de la France se référait également à l'hypothèse du rétablissement du service national obligatoire, et que, de ce fait, ce devoir devait concerner tous les citoyens. M. Jean Clouet a également rappelé que la contribution à la défense de la Nation ne passait pas nécessairement, contrairement à ce qu'indiquait l'article L. 111-1, par le service national. Après le retrait, par M. Jean Clouet, d'une proposition tendant à supprimer la seconde phrase de l'article L. 111-1, la commission a adopté l'article L. 111-1 modifié par l'amendement du rapporteur.

L'examen de l'article L. 111-2 a suscité un débat sur la dénomination de l'appel de préparation à la défense et sur le contenu du service national rénové. Sur le premier point, M. Serge Vinçon a proposé de substituer le terme de Rencontre armées-jeunesse à celui d'appel de préparation à la défense, cette dénomination ne convenant pas à une obligation de quelques heures qui permettrait, selon lui, tout au plus, une sensibilisation des jeunes aux questions de défense. Puis le rapporoteur, ayant noté que l'"appel de préparation à la défense" comportait, d'après le texte adopté par l'Assemblée nationale, un test permettant la détection de l'illettrisme, a souhaité que cette nouvelle obligation préserve également le bilan de santé prévu par le précédent projet de loi dans le cadre du "rendez-vous citoyen". MM. Jean Clouet et Nicolas About ont jugé que cet examen médical pourrait se dérouler en dehors du service national. MM. Serge Vinçon et Nicolas About ont rappelé l'utilité du bilan de santé, non seulement dans une perspective de santé publique, mais également pour permettre aux armées, dans l'hypothèse d'un éventuel rétablissement de la conscription, d'exempter d'office ceux qui auraient été déclarés inaptes au moment du service national. M. Bertrand Delanoë a souligné que, pour préserver la vocation de la nouvelle obligation créée par le présent projet de loi sous la dénomination d'"appel de préparation à la défense", il convenait de centrer le contenu de cette obligation sur l'information des jeunes sur les questions de défense.

La commission a alors adopté un amendement du rapporteur tendant à une nouvelle rédaction de l'article L. 111-2, qui substitue au terme d'"appel de préparation à la défense" celui, plus adapté à l'objet de cette nouvelle obligation, de Rencontre armées-jeunesse, et qui se réfère à la notion de conscription de préférence à celle, moins rigoureuse juridiquement, d'"appel sous les drapeaux". Cette nouvelle rédaction a également pour objet, d'une part, d'étendre le contenu de la Rencontre armées-jeunesse à un "bilan de la situation personnelle des jeunes sur les plans scolaire et médical", sans exclure que celui-ci soit effectué en dehors du service national, et, d'autre part, de rappeler que l'éventuel rétablissement de la conscription ne saurait constituer une modalité banale d'accomplissement du service national rénové, sur le même plan que le recensement et la Rencontre armées-jeunesse, mais qu'il interviendrait "si la défense de la Nation le justifie". L'amendement adopté à l'article L. 111-2 du code du service national tend également à procéder, dans la suite du projet de loi, à la substitution du terme de Rencontre armées-jeunesse à celui d'appel de préparation à la défense.

A l'article L. 111-3 qui pose le principe du volontariat, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant, dans le premier alinéa de cet article, à rappeler que le volontariat constitue un concours "temporaire" à une mission d'intérêt général, et, partant, ne saurait s'inscrire dans une logique de carrière. A l'issue d'un échange de vues sur les catégories de volontariats énumérées dans le texte de l'article L. 111-3 adopté par l'Assemblée nationale, la commission n'a pas jugé opportun de revenir sur cette classification empruntée au précédent projet de loi. Elle a alors adopté l'article L. 111-3 modifié par l'amendement du rapporteur.

A l'article L. 112-1, la commission a adopté deux amendements du rapporteur tendant à revenir au texte du projet de loi initial en ce qui concerne l'application du service national rénové aux jeunes filles, c'est-à-dire à partir de l'année de naissance 1984, le recensement devant être étendu aux jeunes filles à compter du ler janvier 2000. Cette modification est destinée à permettre l'extension du nouveau service national aux jeunes gens nés en 1979, que le présent projet de loi dispensait de toute obligation, qu'il s'agisse du service national obligatoire ou du nouveau système. La commission a ensuite adopté l'article L. 112-1 ainsi amendé.

A l'article 112-2, la commission a adopté un premier amendement tirant les conséquences de la référence à la notion de conscription de préférence à celle d'"appel sous les drapeaux". Elle a adopté un second amendement tendant à une nouvelle rédaction du second alinéa de cet article, supprimant la référence aux " objectifs assignés aux armées " pour la définition des critères de rétablissement de la conscription. Elle a ensuite adopté l'article L. 112-2 ainsi amendé.

Après avoir adopté l'article L. 112-3 sans modification, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à une nouvelle rédaction du premier alinéa de l'article L 112-4, afin d'étendre aux jeunes gens nés en 1979 l'obligation de participer à la Rencontre armées-jeunesse avant le 31 décembre 1999. Elle a ensuite adopté sans modification les articles L. 112-5, L. 112-6, L. 113-1, L. 113-2 et L. 113-3.

A l'article L. 113-4, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à rétablir la limite d'âge de 25 ans, que prévoyait le texte initial du projet de loi, pour l'attribution de sanctions en cas de non-accomplissement du recensement. Cet amendement vise à harmoniser les sanctions susceptibles d'être infligées pour non-accomplissement du recensement avec les sanctions prévues à l'encontre de ceux qui n'auraient pas participé à la Rencontre armées-jeunesse. La commission a ensuite adopté l'article L. 113-4 ainsi modifié.

Après avoir adopté sans modifications les articles L. 113-5, L. 113-5-1, L. 113-6 et L. 113-7, la commission a abordé l'examen des articles relatifs à la Rencontre armées-jeunesse.

A l'article L. 114-1 relatif à l'enseignement des principes de la défense dans le cadre de l'éducation nationale, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à supprimer la référence à la rentrée de 1998 en vue de la mise en oeuvre de cet enseignement. Elle a ensuite adopté, à l'issue d'un échange de vues auquel ont participé MM.  Bertrand Delanoë, Xavier de Villepin, président, Serge Vinçon et Jean Clouet, deux amendements présentés par M. Bertrand Delanoë au nom du groupe socialiste et tendant, pour le premier (amendement n° 1), à étendre cet enseignement aux " principes et objectifs de la politique étrangère et de sécurité commune " et, pour le second (amendement n° 2), à l'inscrire dans la perspective du renforcement du lien armées-Nation et de la sensibilisation de la jeunesse à son devoir de défense. La commission a ensuite adopté l'article L. 114-1 ainsi modifié

Puis la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à une nouvelle rédaction de l'article L. 114-2, qui tire les conséquences du choix de la dénomination de Rencontre armées-jeunesse, et qui supprime toute référence à la durée de cette nouvelle obligation, afin de ne pas exclure une éventuelle prolongation de celle-ci en fonction des leçons de son expérimentation.

M. Philippe de Gaulle, revenant sur l'objet de la Rencontre armées-jeunesse, s'est alors prononcé contre toute extension des missions imparties aux armées qui ne relèveraient pas de la défense du pays stricto sensu, et a annoncé qu'en conséquence, il s'abstiendrait sur tous les articles du projet de loi.

La commission a ensuite adopté un amendement du rapporteur, modifié par M. Nicolas About, tendant à une nouvelle rédaction de l'article L. 114-3 confirmant, en conséquence de la rédaction adoptée pour l'article L. 111-2, l'extension de l'objet de la Rencontre armées-jeunesse à un bilan de la situation personnelle des jeunes, " qui comprend notamment un examen du dossier médical et des tests d'évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française ". En ce qui concerne la détection de l'illettrisme, ajoutée à l'article L. 114-3 par l'Assemblée nationale, un débat s'est instauré entre MM. André Vallet, Nicolas About, Jean Arthuis, Jean Clouet et Bertrand Delanoë sur le rôle de l'éducation nationale dans le bilan de la situation scolaire des jeunes. M. Serge Vinçon a rappelé que les compétences acquises par les armées dans ce domaine permettraient de procéder à la détection de l'illettrisme dans le cadre du futur service national dans les meilleures conditions. MM. Jean Clouet et Bertrand Delanoë ont jugé préférable de conférer cette responsabilité à l'éducation nationale. M. Nicolas About a néanmoins fait observer que la détection de l'illettrisme au cours de la Rencontre armées-jeunesse pouvait également s'inscrire dans la perspective d'un éventuel rétablissement de la conscription, contexte dans lequel les armées devaient être en mesure de connaître le niveau des futurs conscrits. M. Jean Arthuis s'est interrogé sur la possibilité que ces tests de détection contre l'illettrisme soient organisés avant l'âge où cesse la scolarité obligatoire. La commission a alors rejeté un amendement n° 4 présenté par M. Bertrand Delanoë au nom du groupe socialiste, et dont l'objet était de supprimer la détection de l'illettrisme effectuée à l'occasion de la Rencontre armées-jeunesse. Puis la commission a adopté un amendement n° 3 présenté par M. Bertrand Delanoë au nom du groupe socialiste, étendant l'information générale sur les objectifs de la défense nationale, dispensée pendant la Rencontre armées-jeunesse, aux principes et objectifs de la politique étrangère et de sécurité commune. La commission a alors adopté l'article L. 114-3 ainsi modifié.

Après avoir adopté sans modification les articles L. 114-4, L. 114-5, L. 114-6 et L. 114-6-1, la commission a adopté l'article L. 114-7 modifié par un amendement du rapporteur tendant à renvoyer à l'avis du Conseil supérieur des Français de l'étranger (CSFE) et du bureau permanent de celui-ci dans l'intervalle des sessions du CSFE, pour la définition des modalités d'accomplissement de la Rencontre armées-jeunesse par les Français résidant à l'étranger.

Après avoir adopté sans modification l'article L. 114-8, la commission a adopté l'article L. 114-9 modifié par un amendement rédactionnel de conséquence.

Elle a ensuite adopté sans modification les articles L. 114-9-1, L. 114-10 et, après avoir maintenu la suppression de l'article L. 114-11, elle a également adopté sans modification L. 114-12.

Après l'article L. 114-12, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à insérer dans l'article 1er un chapitre additionnel comportant deux articles nouveaux du code du service national, relatifs au Haut conseil du service national, que le précédent projet de loi prévoyait d'instaurer. L'article L. 115-1 nouveau définit les missions du Haut conseil du service national : celui-ci doit être consulté sur l'enseignement des principes de la défense nationale dispensé en application de l'article L. 114-1, et sur le contenu de la Rencontre armées-jeunesse. L'article L. 115-2 nouveau concerne la composition du Haut conseil du service national, qui comprend notamment deux députés et deux sénateurs.

La commission a ensuite abordé les articles relatifs au volontariat dans les armées.

A l'article L. 121-1 du code du service national, après un débat entre MM. Nicolas About, Serge Vinçon, Bertrand Delanoë, Jean Clouet et Philippe de Gaulle sur le statut des futurs volontaires dans les armées, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à une nouvelle rédaction du troisième alinéa de cet article, afin de limiter à deux années au maximum la durée du volontariat militaire, et de permettre l'accomplissement de celui-ci de manière fractionnée. La commission a ensuite adopté sans modification les articles L. 121-2 et L. 121-3.

Elle a ensuite adopté l'article premier ainsi amendé.

Après avoir adopté conforme l'article 2 et maintenu la suppression de l'article 3, la commission a abordé l'examen de l'article 4 relatif aux modifications du code du service national, en vigueur jusqu'à la fin de la période de transition. Elle a tout d'abord adopté sans modification les paragraphes I à III, IV à VII et IX à XVI, proposés par le présent projet de loi en termes identiques à ceux que prévoyait le précédent projet. La commission a également adopté sans modification le paragraphe VIII, modifiant l'article L. 32 du code actuel du service national relatif aux dispenses, et étendant les dispenses prévues par le Sénat, lors de l'examen du précédent projet de loi, en faveur des jeunes gens dont l'incorporation entraînerait une situation économique et sociale grave.

Un débat est alors intervenu sur le paragraphe III bis, ajouté par l'Assemblée nationale pour insérer un nouvel article L. 5 bis A dans le code actuel du service national, qui permettrait aux jeunes gens titulaires d'un contrat de travail de droit privé de bénéficier d'un report d'incorporation d'une durée de deux ans susceptible, dans le cas des contrats de travail à durée indéterminée, d'être prolongé. M. Serge Vinçon a fait observer que l'attribution de ces reports dépendrait de l'intervention des commissions régionales prévues par l'article 32 du code du service national, et compétentes en matière de dispenses. De ce fait, a poursuivi le rapporteur, les dispositions adoptées par l'Assemblée nationale pouvaient faire craindre, outre une atteinte au principe d'égalité, une augmentation des recours et des contentieux. M. Serge Vinçon s'est également interrogé sur la compatibilité de la disposition adoptée par l'Assemblée nationale avec les besoins des armées pendant la montée en puissance de la professionnalistion. M. Bertrand Delanoë a estimé difficile de concilier à la fois, dans une disposition de nature législative, les besoins des armées pendant la période de transition, la nécessité de respecter le principe d'égalité, et le légitime souci de préserver l'emploi des jeunes. A cet égard, M. Nicolas About a douté de la pertinence d'un dispositif fondé, non pas sur la dispense de ceux qui ont un emploi, mais sur un système de reports qui n'apportait pas, selon lui, une solution claire au problème de l'emploi des jeunes. Après un débat entre MM. Serge Vinçon, Xavier de Villepin, président, Philippe de Gaulle, Bertrand Delanoë, Nicolas About, Christian de La Malène et Jean Clouet, la commission a adopté un amendement du rapporteur tendant à limiter à une durée maximale de deux ans les reports d'incorporation susceptibles d'être attribués aux titulaires d'un contrat de travail à durée indéterminée. M. Xavier de Villepin, président, a estimé que cet amendement, sans apporter une solution entièrement satisfaisante au problème posé par l'Assemblée nationale, permettrait néanmoins aux armées d'avoir une appréciation plus exacte du nombre des appelés qui accompliraient effectivement leur service national actif durant la période de transition.

La commission a alors adopté le paragraphe III bis ainsi amendé puis l'article 4 du projet de loi ainsi modifié.

A l'article 5, après avoir adopté le paragraphe I sans modification, la commission a, au paragraphe II, adopté un amendement de cohérence tendant à une nouvelle rédaction de l'article L. 122-20-1 du code du travail qui tire les conséquences du choix de la dénomination de Rencontre armées-jeunesse et de la suppresssion de toute précision relative à la durée de cette obligation. Après avoir adopté le paragraphe II ainsi modifié, puis le paragraphe III sans modification, la commission a adopté l'article 5 ainsi amendé.

La commission a ensuite examiné les modifications de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires prévues par l'article 6. Après avoir adopté sans modification les paragraphes I, I bis, I ter, II et III, la commission a, au paragraphe IV, adopté un amendement du rapporteur tendant, en cohérence avec les dispositions retenues pour l'article L. 121-1 du code du service national, à une nouvelle rédaction du troisième alinéa de l'article 101-1 du statut général des militaires, réduisant à deux ans la durée du volontariat militaire, et prévoyant le fractionnement de celui-ci. Après avoir adopté le paragraphe IV ainsi modifié, puis le paragraphe V sans modification, la commission a, au paragraphe VI, adopté un amendement du rapporteur tendant, en cohérence avec la réduction à deux années de la durée du volontariat dans les armées, à limiter l'extension du statut général des militaires aux futurs volontaires dans les armées, aux articles 4 à 13, 15 à 18, 20 à 22, 24 à 30-1, 35, 53 (1° et 2°) et 96 de la loi de 1972. Après avoir adopté le paragraphe VI ainsi amendé, puis le paragaphe VII sans modification, la commission a adopté l'article 6 ainsi amendé.

La commission a ensuite adopté conforme l'article 6 bis puis, après avoir maintenu la suppression de l'article 7, elle a adopté conformes les articles 8, 8 bis et 9 du présent projet de loi.

La commission a alors adopté le présent projet de loi ainsi amendé, les membres du groupe communiste et du groupe socialiste s'abstenant. M. Philippe de Gaulle a également confirmé son abstention sur l'ensemble du texte.

M. Bertrand Delanoë a alors fait observer que les amendements proposés par le rapporteur, dans un esprit constructif qu'il convenait de souligner, avaient préservé l'essentiel du projet de loi. M. Xavier deVillepin, président, a insisté sur la cohérence entre les dispositions proposées par la commission dans le cadre du présent projet et celles qu'elle avait soutenues lors de l'examen du précédent projet.

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