B. EN MATIÈRE DE RECHERCHE

Qui dit sûreté dit aussi recherche. La dimension internationale marquée de ce problème et l'ampleur des financements qui lui sont liés exigent une coopération internationale au plan technologique et financier.

Comme l'affirme le rapport précité de l'OCDE : " Le maintien d'un niveau de savoir-faire pertinent et de bases stables assurant à long terme la maîtrise de la sûreté nucléaire et du stockage des déchets sont des tâches que de nombreux pays ont en commun. Les travaux seront moins coûteux pour chaque participant et les résultats seront plus convaincants si ces activités sont menées conjointement. Il convient donc de traiter les aspects à long terme de l'énergie nucléaire dans un contexte international structuré . ".

Ceci apparaît d'autant plus fondamental que l'innovation technologique constitue un enjeu majeur de compétitivité entre filières et entre opérateurs.

Dans cette perspective, on peut regretter que le ministre français de la recherche, M. Claude Allègre, n'ait pas obtenu le maintien, en termes réels, des crédits d'Euratom dans le cadre de l'accord sur le cinquième programme-cadre de recherche et de développement européen, qui couvrira la période 1998-2002.


Les fonds destinés à la fusion et la fission y sont fixés respectivement à 792 et 187 millions d'écus et les crédits affectés à l'énergie non nucléaire devraient rester plafonnés à 1 milliard d'écus pour cinq ans.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page