1
" Ah ! Qu'une prison est
quelque
chose d'infâme ! Il y a un venin qui y salit tout. "
2
L'heureux département du Gers est le seul
dépourvu de tout établissement pénitentiaire
.
3
La commission a consacré 41 heures à ces
auditions.
4
Le compte rendu intégral de ces auditions figure dans le
tome II du rapport.
5
Le compte rendu sommaire de ces déplacements est reproduit
dans le tome II du rapport.
6
La commission a fait parvenir un questionnaire
détaillé à chacun de ces établissements.
7
Cette pratique a été confirmée par la
circulaire du 16 août 1999. Elle est compatible avec l'article 9 de la
convention des Nations unies sur les droits de l'enfant, qui indique que
l'enfant a le droit de vivre avec ses parents, à moins que cela ne soit
jugé " incompatible avec son intérêt
supérieur ".
8
Le centre national d'observation accueille tous les détenus
(y compris ceux issus des DOM-TOM) condamnés à une peine
supérieure à 10 ans. Ils effectuent alors un stage de six
semaines pendant lequel ils sont " évalués " pour
déterminer leur centre d'affectation. Un projet de peine est
également défini. En réalité, ils restent souvent
un an, en attente d'une affectation.
9
" Criminologie et Psychiatrie " ouvrage collectif sous
la direction de Thierry Albernhe, 1997, Paris, Ellipses.
10
" Criminologie et psychiatrie ", op. cit., p.114.
11
" Criminologie et psychiatrie ", op. cit., p.561.
12
Cet article disposait qu'" il n'y a ni crime ni
délit, lorsque le prévenu était en état de
démence au temps de l'action, ou lorsqu'il a été contraint
par une force à laquelle il n'a pu résister ".
13
" Criminologie et psychiatrie ", op.cit., p. 564.
14
" Les conditions de l'enseignement aux mineurs et jeunes
détenus ", rapport de février 1999 rédigé
conjointement par l'inspection générale des services judiciaires,
l'inspection générale de l'administration de l'éducation
nationale et l'inspection générale de l'éducation
nationale.
15
Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes
incarcérées.
16
François Moreau, entretien à " Espace social
européen ", 7-13 avril 2000, p. 18.
17
A Fleury-Mérogis, 8,5 % des entrants (30 % des
toxicomanes) ont déclaré bénéficier d'un traitement
en cours par un médicament de substitution.
18
Rapport Pradier, p. 51.
19
Selon le docteur Olivier Obrecht, actes de la journée du
11 mai 1999 sur l'accès aux traitements de substitution en milieu
carcéral organisée par le ministère de l'emploi et de la
solidarité.
20
Actes de la journée sur l'accès aux traitements de
substitution en milieu carcéral, op. cit.
21
" Placement à l'extérieur,
semi-liberté, libération conditionnelle... Des
aménagements d'exception ", étude d'Annie Kensey et Pierre
Tournier.
22
La fonction publique de l'Etat, rapport de la Cour des comptes,
décembre 1999, page 222.
23
Ils fixent les effectifs théoriques des personnels dans un
établissement.
24
Cour des comptes : la fonction publique de l'Etat,
décembre 1999.
25
Cette étude ne tient pas compte ni des
établissements dont la fermeture est programmée, ni du programme
13 000 et des bâtiments construits par la suite ni des cinq grandes
maisons d'arrêt (Fleury-Mérogis, Fresnes, la Santé, Les
Baumettes et Loos).
26
Ce n'est pas le cas de la maison d'arrêt de Luynes qui est
déjà considérablement dégradée.
27
Ce chiffre ne tient en revanche pas compte des
établissements à gestion déléguée, des
établissements dont la fermeture est programmée et de ceux
bâtis après le programme " 13 000 ".
28
Le " bleu " budgétaire indique 83 millions. En
réalité, il s'agit d'une erreur matérielle puisque 25
millions de francs ont en réalité été
attribués à l'ENAP (article 60 du même chapitre).
29
Selon l'expression employée par le rapport Nicolas-Collin
de 1993.
30
Cinq semaines d'attente peuvent être nécessaires
pour obtenir un rendez-vous.
31
Selon l'expression du professeur Bernard Glorion,
président du Conseil national de l'ordre des médecins.
32
Chiffres cités par notre collègue Claude Huriet,
dans son rapport n°49 (1993-1994) sur le projet de loi relatif à la
santé publique et à la protection sociale.
33
Article 11 du décret n°86-602 du 14 mars 1986.
34
Le cas des séropositifs pose des problèmes
insolubles : si les surveillants " savent " que le détenu
est séropositif, il y a atteinte au secret médical ; si les
surveillants ne sont pas au courant, ils seront amenés à saisir
les médicaments.
35
Rapport Pradier, p. 82.
36
cf. audition de Mme Cécile Rucklin, présidente du
GENEPI.
37
Selon l'expression utilisée devant votre commission
d'enquête par M. Patrick Lepouzé, directeur à la maison
d'arrêt de Fresnes.
38
Châteauroux est plus exactement un " centre
pénitentiaire ".
39
cf. rapport de l'administration pénitentiaire de 1998.
40
Rapport Pradier.
41
La maison d'arrêt d'Aurillac, qui ne dispose pas de locaux
disponibles pour le travail en atelier, a fait état à la
commission, dans sa réponse au questionnaire, de la
" répulsion " des entreprises contactées.
42
Acheté par un fonctionnaire de police sur ses deniers
propres, les commissariats ne disposant pas de crédits à cet
effet.
43
Voir annexe.
44
Comité européen pour la prévention de la
torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants, rapport au
Gouvernement de la République française relatif à la
visite en France du 6 au 18 octobre 1996, p. 60.
45
L'article D. 358 du code de procédure pénale
prévoit explicitement que " les conditions de l'utilisation des
douches sont fixées par le règlement intérieur de
l'établissement ".
46
cf. supra.
47
Bureau de l'évaluation et du contrôle de
gestion : gestion de la cantine des détenus, septembre 1998, page
19.
48
Bureau de l'évaluation et du contrôle de
gestion : gestion de la cantine des détenus, septembre 1998.
49
L'urgence de ce projet s'explique de deux manières. D'une
part, en milieu pénitentiaire, l'annonce de la mise en oeuvre d'un droit
induit, aux yeux des détenus, un devoir pour les établissements,
de telle sorte que tout différé fait peser un risque sur le calme
dans les prisons. En outre, la coupe du monde de football commençait en
mai 1986. Il était donc impératif que les délais soient
respectés.
50
Le rapport du groupe de travail sur l'amélioration des
conditions de repérage et de prise en charge des personnes en situation
d'indigence a retenu la définition suivante : désormais, sera
considéré comme indigent le détenu qui dispose de moins de
300 francs sur son compte nominatif.
51
Rapport du groupe de travail sur l'amélioration de
conditions de repérage et de prise en charge des personnes en situation
d'indigence, février 2000.
52
Cité par le père Michel Niaussat dans son livre
" Les prisons de la honte ", p. 47-48.
53
Ce guide, établi par l'administration
pénitentiaire, est normalement distribué à chaque
détenu arrivant.
La commission d'enquête a constaté que nombre de ses dispositions
restaient lettre-morte dans beaucoup d'établissements.
Prisons : une humiliation pour la République (tome 1, rapport)
Rapports de commission d'enquête
Rapport n° 449 (1999-2000), tome I, déposé le