COMMENTAIRES SUR LE SYSTÈME D'INFORMATION EN FRANCE

I. IDENTIFICATION DES SOURCES D'INFORMATION

On peut identifier trois types de sources qui mettent à la disposition du public leurs informations : les Ministères, les laboratoires de recherche et les associations professionnelles. L'accès à l'information est ensuite facilité par la mise en commun des ressources sur le réseau Internet.

Pour des informations spécialisées sur le coût de l'automobile et en particulier les études de type méthodologique, les principaux organismes contactés sont en France, le Ministère des transports, le SES et en particulier le CERTU, service technique du Ministère, les laboratoires de recherche spécialisés dans les transports, comme l'INRETS, le LET, et au niveau international, le CEMT, la Conférence Européenne des Ministres du Transport ; puis, les fédérations de professionnels, en France, le CCFA, l'Union Routière de France et au niveau international, l'OICA, l'ACEA pour l'automobile et l'UIC pour le transport ferroviaire, qui ont publié quelques études bien que parfois anciennes.

Par Internet, on peut avoir accès à de nombreux documents en ligne (Ministère des transports américain, étude du CEMT), ou correspondre par adresses électroniques ; certains comme l'OICA ou le Ministère des transports britannique ont répondu dans les plus brefs délais à la demande. En France, le CDAT (Centre de Documentation de l'Aménagement et des Transports) du Ministère des transports est ouvert au public. Il recense les principales études ou revues du domaine ; il est de précieux conseils pour l'inventaire des sources disponibles. L'information est alors gratuite (déchargement de documents ou prêt interbibliothèques) ou peu onéreuse.

II. COMMENTAIRES SUR LES SOURCES D'INFORMATION

Le système d'information économique français est considéré comme l'un des plus complets au monde. Il présente un double avantage en l'occurrence le suivi de secteurs fins de l'économie et la chronologie. Cependant, au cours de cette étude, nous avons identifié certaines limites, à garder en mémoire afin d'utiliser au mieux les résultats détaillés par les organismes de statistiques.

A. LES SOURCES OFFICIELLES

1. Le champs des sources officielles.

Une certaine vigilance est de rigueur pour interpréter les données, surtout lorsqu'elles sont issues de sources différentes. Les vérifications suivantes s'imposent :

- Couverture de recueil de données : l'Enquête Annuelle d'Entreprise (EAE) est réalisée chaque année sur la base des entreprises françaises de vingt salariés et plus. Les entreprises sont classées en fonction de leur activité principale. L'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) assure la coordination au plan national des diverses enquêtes réalisées. Le rapport annuel de l'INSEE « Images économiques des entreprises » intègre de ce fait une démarche plus globale en croisant une source statistique, à travers les EAE, et une source fiscale. Cette parution couvre également les services. Pour les entreprises de moins de vingt salariés, des sondages sont effectués.

- Définition de la variable : plusieurs notions peuvent être affectées à une variable. Dans certains cas la distinction est claire mais impose la vigilance (exemple : effectif au 31 décembre - effectif salarié moyen - effectif employé). Dans d'autres cas, le champ exact de la variable est moins bien défini (exemple : le montant retenu par l'Union Routière de France concernant les taxes sur les assurances automobiles, intégrées dans les bénéfices de la présente étude, semble couvrir la TVA, à l'inverse du montant retenu par la Commission des Comptes des Transports. Le cas de la taxe intérieure sur les produits pétroliers et les autres taxes sur les carburants reflète également les écarts induits par la prise en compte de champs et de dates différentes).

- Méthode d'estimation de la variable : pour une même grandeur, la comptabilité nationale dispose souvent de deux estimations issues de méthodes ou de sources différentes. Exemple : la valeur ajoutée peut être calculée à partir de l'approche par les produits ou à partir des comptes de secteurs. Après arbitrage, les estimations des opérations sont révisées.

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