1
Document Sénat n° 369
(2001-2002).
2
Document Sénat n° 287 (2002-2003).
3
Elle a consacré 37 heures à ces auditions, dont le
compte rendu intégral fait l'objet du tome II du présent
rapport.
4
« Maltraitances des personnes handicapées
mentales dans la famille, les institutions, la société :
Prévenir, repérer, agir ». Livre blanc de l'UNAPEI,
juillet 2000.
5
Allo Maltraitance.
6
Psychiatre spécialiste de l'autisme.
7
Il convient de rappeler que, dans l'affaire dite des
« disparues de l'Yonne », Emile Louis exerçait la
profession de chauffeur.
8
L'article L. 311-8 du code de l'action sociale et des familles,
issu de la loi du 2 janvier 2002 précitée, fait
obligation à chaque établissement d'élaborer un projet
d'établissement pour une durée maximale de cinq ans, après
consultation du conseil de la vie sociale. Ce document définit les
objectifs de l'établissement, notamment en matière de
coordination, de coopération et d'évaluation des
activités. Il trace aussi ses objectifs pour la qualité des
prestations et établit ses modalités d'organisation et de
fonctionnement.
9
Il s'agit des annexes au décret n° 89-798 du
27 octobre 1989. Elles concernent les conditions techniques
d'autorisation et de fonctionnement des établissements et des services
prenant en charge des enfants ou des adolescents présentant des
déficiences intellectuelles ou inadaptés.
10
Centre d'hébergement et de réadaptation sociale.
11
Proposition de loi n° 287 (2002-2003) de MM. Nicolas About
et Paul Blanc, sénateurs.
12
Audition de M. Pascal Vivet, éducateur
spécialisé, le 5 février 2003.
13
L'article L. 313-24 du code de l'action sociale et des familles,
inséré par la loi du 2 janvier 2002 précitée,
prévoit que, dans les établissements sociaux et
médico-sociaux, « le fait qu'un salarié ou un agent a
témoigné de mauvais traitements ou privations infligés
à une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut
être pris en considération pour décider de mesures
défavorables le concernant en matière d'embauche, de
rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de
classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement
du contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat
de travail ou une sanction disciplinaire. En cas de licenciement, le juge peut
prononcer la réintégration du salarié concerné si
celui-ci le demande ». Il reste à savoir quelle application
recevra effectivement cette nouvelle disposition.
14
L'article 40 du code de procédure pénale dispose,
dans son troisième alinéa, que « toute autorité
constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice
de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est
tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et
de transmettre à ce magistrat tous les renseignements,
procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».
15
Si seul un certain nombre d'Etats membres du Conseil de l'Europe
désirent entreprendre une action à laquelle tous leurs
partenaires européens ne souhaitent pas se joindre, ils peuvent conclure
un Accord partiel qui n'engage qu'eux-mêmes. L'Accord partiel dans le
domaine social et de la santé publique, qui regroupe 18 Etats, a
été conclu en 1959. Ses principaux domaines d'activité
sont la réadaptation et l'intégration des personnes
handicapées et la protection de la santé publique, en particulier
celle du consommateur.
16
Pour les dépenses entraînées par les frais
d'atelier et la formation professionnelle.
17
Il convient de préciser que, il y a quelques
années encore, cette activité n'était pas
comptabilisée dans les statistiques du ministère de la justice.
18
Il s'agit de l'état statistique qui recense les crimes et
délits ainsi que leur degré d'élucidation par les services
de la police nationale.
19
A cet égard, le Livre blanc de l'UNAPEI indique que
« l'analyse de la presse sur une période de 8 semaines
montre que, sur les 115 affaires de maltraitance traitées,
93 % d'entre elles concernaient des affaires d'abus sexuels (viol,
inceste, pédophilie) ».
20
Circulaire n° 2002/265 du 30 avril 2002 relative
au renforcement des procédures de traitement des signalements de
maltraitance et d'abus sexuels envers les enfants et les adultes
vulnérables accueillis dans les structures sociales et
médico-sociales.
21
Article 48 de la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002
rénovant l'action sociale et médico-sociale, codifié
à l'article L. 313-24 du code de l'action sociale et des familles.
22
L'article 40 du code de procédure pénale impose
à tout fonctionnaire d'aviser sans délai le procureur de la
République des crimes et délits dont il a acquis la connaissance
dans l'exercice de ses fonctions.
23
Lors du vote de la loi n° 71-446 du 15 juin 1971
complétant l'article 378 du code pénal, puis lors du vote de la
loi n° 94-89 du 1
er
février 1994 relative au
nouveau code pénal.
24
« La protection des adultes et enfants
handicapés contre les abus » - Rapport du 30 janvier 2002 de
Mme Hilary Brown, dans le cadre de l'accord partiel dans le domaine social et
de la santé publique, Conseil de l'Europe.
25
Audition de Mme Gloria Laxer, le 19 février 2003.
26
Allo-Maltraitance Handicapés.
27
Association lorraine d'aide aux grands handicapés.
28
Audition de M. le Professeur Robert Hugonot,
président de ALMA France, et de M. André Laurain,
président de ALMA-H54, le 5 février 2003.
29
Audition de Mme Gloria Laxer, le 19 février 2003. Mme
Laxer animait, lors de la Journée européenne des personnes
handicapées en 1999, un atelier sur le thème :
« violence institutionnelle - définition et
prévention : travailler ensemble pour trouver des
solutions ».
30
Codifié à l'article L. 311-5 du code de l'action
sociale et des familles.
31
Rapport n° 2881 (2000-2001) de M. Francis Hammel,
député, fait au nom de la commission des affaires culturelles,
sociales et familiales.
32
Article L. 313-13 du code de l'action sociale et des
familles.
33
Extrait du discours de M. Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre,
lors de la synthèse des Assises des libertés locales (Rouen, le
28 février 2003).
34
Rapport d'information n° 369 (2001-2002) de
M. Paul Blanc, sénateur, fait au nom de la commission des Affaires
sociales.
35
Circulaire n° 2002-280 du 3 mai 2002 de la
secrétaire d'Etat aux personnes âgées relative à la
prévention et à la lutte contre la maltraitance envers les
adultes vulnérables, et notamment les personnes âgées.
36
« Le renforcement des fonctions d'inspection de premier
degré dans le domaine sanitaire et social » Rapport IGAS
n° 97-088, présenté par M. Gérard Vincent
et Mme Nathalie Destais, 1997.
37
Inspecteurs des affaires sanitaires et sociales.
38
Voir le témoignage de Mme Catherine Jacquet dans le tome
II (compte rendu des auditions).
39
Cour de cassation, Chambre sociale, arrêt du 13 janvier
1999 « Depraeter c/ Société Dubois et fils ».
40
Cour de cassation, Chambre sociale, arrêt du 9 avril 2002
« Mme X c/ Société Cabinet Grasset ».
41
Rapport IGAS n° 97-088 de M. Gérard Vincent et
Mme Nathalie Destais précité.
42
Note d'orientation DAGPB/IGAS/99/173 du 18 mars 1999 sur la
stratégie et la méthodologie de renforcement des fonctions
d'inspection déconcentrées dans le domaine sanitaire et social.
43
Décret n° 2002-1569 du 24 décembre 2002
portant statut particulier du corps de l'inspection de l'action sanitaire et
sociale et modifiant le décret n° 97-157 du 20 février
1997 relatif aux emplois de directeur régional, de directeur
départemental et de directeur adjoint des affaires sanitaires et
sociales.
44
Le code précise que celle-ci doit être
« apparente ou connue de son auteur, due à une maladie,
à une infirmité, à une déficience physique ou
psychique ou à un état de grossesse. »
45
Cet article a été créé par la loi
n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité
intérieure.
46
F. Dreifuss-Netter, « Délaissement d'une
personne hors d'état de se protéger », Jurisclasseur
pénal, articles 223-3 et 223-4, II, 1994.
47
« Statistiques 2001 sur la maltraitance dans les
institutions sociales et médico-sociales » Ministère de
la santé, de la famille et des personnes handicapées, DGAS
48
Audition de M. le Professeur Robert HUGONOT, président
de Allô Maltraitance (ALMA) France et de M. André LAURAIN,
président de l'Association ALMA H 54, le 5 février 2003.
49
Rapport au Président de la République de la
commission de réflexion sur la justice, 1997, Pierre Truche
50
Les prestations sociales et familiales, et notamment
l'allocation aux adultes handicapés, sont exclues des ressources prises
en compte pour apprécier le droit à l'aide juridictionnelle.
51
Circulaire CRIM 00-16 F1 du 20 décembre 2000,
présentant les dispositions de la loi du 15 juin 2000 renforçant
la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes
concernant l'instruction, la détention provisoire, le juge des
libertés et de la détention et le jugement correctionnel.
52
Voir glossaire in fine du présent rapport.
53
Cour de cassation, chambre criminelle, arrêt du 29
octobre 1984, en matière d'abus de confiance et Cour de cassation,
chambre criminelle, arrêt du 6 février 1997, en matière
d'abus de bien social.
54
Charte nationale qui comportera des principes éthiques et
déontologiques, charte des droits et libertés de la personne
accueillie, protection de droits fondamentaux de la personne handicapée,
contrat de séjour passé avec la personne handicapée,
conseil de la vie sociale, projet d'établissement, etc.
55
Paragraphe constituant le dernier alinéa du II de l'article
L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles.
56
Dans les maisons d'accueil spécialisé (MAS),
l'espérance de vie est passée de 29 ans à 39 ans de
1975 à nos jours.
57
Services d'éducation spéciale et de soins à
domicile.
58
Document Sénat n° 369 (2001-2002).
59
Paragraphe constituant le deuxième alinéa du II de
l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles.
60
EDF a en effet rétribué des auxiliaires de vie
scolaire.
61
Il convient, à cet égard, de rapporter les propos
tenus par M. Pascal Vivet, éducateur spécialisé,
ancien collaborateur à l'INSERM, auteur de « La maltraitance
institutionnelle » : « Il semble indécent de
retenir, pour des raisons économiques, contre leur gré des
enfants pour lesquels tout le monde sait qu'il est extrêmement difficile
de tisser des liens avec leurs parents. Cela n'est pas dû au fait que les
enfants n'aiment pas leurs parents ou que les parents n'aiment pas leurs
enfants. Simplement, la situation n'est pas simple. Il est très facile
de parler de l'enfance handicapée, mais la vivre au quotidien est bien
différent. ».
62
Paragraphe constituant le dernier alinéa du I de l'article
L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles.
63
Codifié à l'article L. 311-9 du code de l'action
sociale et des familles.
64
Mme Denise Deleglise, chargée de mission au
Centre d'échanges de ressources en ingénierie sociale (CERIS) et
animatrice de l'association sociale SOLIDEL (MSA), a ainsi
déclaré à la commission d'enquête :
«
Le mélange des genres peut avoir son
intérêt, mais il comporte certains risques.
Quand le
même site regroupe un atelier protégé et un CAT, les
statuts des personnes peuvent ne pas être clairement définis.
Certaines personnes avec le statut atelier protégé peuvent
travailler dans le CAT et vice-versa. Quelquefois, cela peut être
intéressant quand les personnes ont besoin d'un sas de
décompression, d'un travail un peu moins difficile, mais le risque de
« manipulation » des personnes par l'encadrement existe.
L'encadrement peut être tenté, pour simplifier, pour faire face
à une charge de travail ponctuelle, de faire fi des statuts des
personnes. De même, quand le foyer d'hébergement est tout
près du lieu de travail, cela pose problème car il n'y a plus de
délimitation entre la vie privée et la vie professionnelle. Si,
en plus, le lieu reçoit du public, cela pose une question
supplémentaire. »
65
Depuis 20 ans, la MSA contribue à la
création d'établissements de travail protégés dans
le secteur agricole. En 1992, ces structures ont été
regroupées dans une association nationale, dénommée
SOLIDEL, réunissant des caisses de mutualité sociale agricole
(CMSA), des centres d'aide par le travail (CAT) et des ateliers
protégés (AP). Chaque établissement, membre du
réseau SOLIDEL, a un plan de formation pour toutes les catégories
de personnels, y compris les cadres. Les sujets de formation sont
définis à partir des établissements. Les formations ont
été récemment étendues, pour certaines d'entre
elles, à l'ensemble des administrateurs des associations gestionnaires.
Les valeurs qui sont promues dans les établissements du réseau
SOLIDEL sont celles de l'égal accès, au-delà du handicap,
à la citoyenneté, à la vie sociale et à la vie
personnelle. Enfin, le réseau SOLIDEL développe une
démarche qualité visant à organiser une obligation
d'information dans tous les cas de maltraitance ; à cet effet, un
inventaire a été dressé, et un questionnaire
élaboré.
66
M. Christian Chasseriaud, président de l'Association
française des organismes de formation et de recherche en travail social
(AFORTS) a ainsi déclaré à la commission
d'enquête :
« une sélection s'opère
à l'entrée de tout dispositif de formation de travailleur social.
Cette sélection est, me semble-t-il, suffisamment exigeante pour
éviter que n'entrent dans ces formations des personnes dont les
caractéristiques de personnalité pourraient nous faire craindre
de faire face à des situations de pouvoirs arbitraires ou de
violences
. Nous portons une attention particulière, dans le
processus de sélection, outre le niveau de culture
générale ou des exigences objectives, aux aspects de
personnalité pouvant se révéler incompatibles avec la
fonction que les candidats seront conduits à exercer. Nous ne pouvons,
bien évidemment, pas nous prémunir de tout risque dès la
sélection des candidats. Des situations apparaissent en cours de
formation. En effet, nos formations s'effectuent en alternance. La formation
d'un éducateur spécialisé se décompose ainsi en
différents stages durant une période d'un an et demi d'une part
et en cours théoriques, en institut, durant un an et demi d'autre part.
Des moniteurs accompagnent les stagiaires
. Si nous constatons, avec les
équipes accueillant les stagiaires, que des problèmes
particuliers se posent, le stage n'est pas validé
. Deux options
s'offrent alors à nous : soit l'étudiant effectue un nouveau
stage, soit il ne continue pas sa formation et, en tout état de cause,
ne peut présenter le diplôme d'État.
Je considère
par conséquent que nous disposons de moyens d'intervention dans le cadre
des formations, sur la base de notre perception durant le processus de
sélection ou durant les stages
. »
67
Certificat d'aptitude aux fonctions de directeur
d'établissement social.
68
La mise sous tutelle concerne essentiellement trois types de
public vulnérable : les personnes handicapées mentales, les
personnes âgées et les personnes âgées de 25 à
35 ans en situation de précarité psychique et
économique.
69
Paragraphe constituant le quatrième alinéa de
l'article L. 311-3 du code de l'action sociale et des familles.
70
Paragraphe constituant le deuxième alinéa de
l'article L. 311-4 du code de l'action sociale et des familles.
71
Ce projet doit être établi pour une durée
maximale de cinq ans après consultation du conseil de la vie sociale.
72
Paragraphe constituant le premier alinéa de l'article L.
311-2 du code de l'action sociale et des familles.
73
Extraits de paragraphes transposés dans l'article L. 311-3
du code de l'action sociale et des familles
74
Extraits de paragraphes transposés dans l'article L. 311-4
du code de l'action sociale et des familles.
75
Paragraphe constituant le premier alinéa de l'article L.
312-8 du code de l'action sociale et des familles.
76
Paragraphes constituant les second et troisième
alinéas de l'article L. 312-8 du code de l'action sociale et des
familles.
77
Les propositions n°
s
16, 18 et 20 figurent dans
la proposition de loi présentée par MM. Paul Blanc et
Nicolas About (document Sénat n° 287 ; 2002-2003).
78
D'autres catégories d'établissements
mentionnés à l'article L.312-1 du code de l'action sociale et des
familles sont indirectement susceptibles d'accueillir des personnes
handicapées : il s'agit des maisons de retraite mentionnées
au 6° et des centres d'action médico-sociale précoce
mentionnés au 2°.
79
Décrets n° 88-423 du 22 avril 1988 et n°
89-798 du 27 octobre 1989.
Maltraitance envers les personnes handicapées : briser la loi du silence, tome 1, rapport
Rapports de commission d'enquête
Rapport n° 339 (2002-2003), tome I, déposé le