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M. René Barbeyrie, directeur
général de la comptabilité publique, revue Marchés
et Techniques financières n° 19, juin 1990 - « Les
relations de trésorerie Etat-collectivités locales ».
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Rapport d'information n° 447 sur la gestion de
trésorerie de collectivités locales - première session
ordinaire de 1989-1990.
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Jacques Perreault - Directeur adjoint de la comptabilité
publique - Revue Française des Finances Publiques - 1
er
mai
1995.
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Depuis la réforme de 2000, le principal
dégrèvement législatif (article 1414 A CGI) plafonne
la cotisation de taxe d'habitation d'un contribuable à 4.3 % de son
revenu de référence diminué d'un abattement variable
suivant le nombre de parts de quotient familial. Ce plafonnement ne
bénéficie qu'aux contribuables dont le revenu de
référence n'excède pas 16.567 euros pour la
première part de quotient familial, majorée de 3.871 euros
pour la première demi-part et 3.045 euros à compter de la
deuxième demi-part supplémentaire retenues pour le calcul de
l'impôt sur le revenu au titre de 2002. Un régime plus avantageux
est accordé aux contribuables de plus de 60 ans, aux veufs et veuves
sans conditions d'âge, aux invalides et aux titulaires de l'allocation
aux adultes handicapés. Ces contribuables bénéficient
d'une exonération totale lorsque leur revenu n'excède pas 7.046
euros pour la première part de quotient familial majorée de 1.882
par demi-part supplémentaire. A côté de ces deux
dispositifs principaux subsistent trois dégrèvements
subsidiaires : un dégrèvement d'office des
bénéficiaires du RMI, (maintenu au cours de l'année
suivant la cessation de l'attribution du RMI), un régime
transitoire pour les bénéficiaires de l'ancien mécanisme
de plafonnement à 3,4 % du revenu, supprimé en 2000 ;
enfin un dégrèvement des cotisations inférieures à
12 euros.
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Il s'agit bien entendu d'une hausse en « valeur
absolue ». La part des prélèvements obligatoires par
rapport au PIB due aux administrations publiques locales a elle baissé,
passant de 6,1 % du PIB en 1990 à 5,1 % du PIB en 2002 (la
part de la taxe d'habitation, de la taxe d'habitation et de la taxe
professionnelle restant stable à 2,9 %).
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« La seule hypothèse où l'on pourrait
avoir un compte d'avances excédentaire dans l'année serait celle
d'une forte diminution des émissions d'impôts locaux,
dépassée par les recouvrements sur exercices
précédents et antérieurs. » Jacques Perreault,
directeur adjoint de la comptabilité publique, ministère du
Budget.
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Les coûts de recouvrement prennent en compte à partir
de 2001 les recouvrements effectués par la direction des grandes
entreprises pour la taxe foncière et la taxe professionnelle.
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Certains considèrent qu'il faudrait intégrer au
« coût » du compte d'avances les
dégrèvements législatifs. Cette analyse est tout à
fait contestable. Certes, les dégrèvements législatifs
sont pris en charge par le budget de l'Etat mais lui seul, et non les
collectivités locales, en a « la maîtrise ».
Il est en effet directement à l'origine de la décision de
procéder à des dégrèvements pour différentes
catégories de population. Lui seul a la possibilité de modifier
le régime des dégrèvements législatifs. La charge
budgétaire des dégrèvements législatifs doit donc
être considérée indépendamment du fonctionnement du
compte d'avances. En prenant en compte les dégrèvements
législatifs, la charge pour l'Etat se trouverait fortement
aggravée.
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Prise en compte de 2001 en raison de problèmes
informatiques survenus en 2002.
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La moins-value d'émissions de la taxe foncière sur
le bâti est en partie compensée par la plus-value constatée
sur la taxe professionnelle.
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Rapport d'information n° 289 (2002-2003) de M. Jean
Arthuis au nom de la commission des finances - documents en annexe notamment
transmis par M. Jean Bassères, directeur général de la
comptabilité publique.
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Rapport n° 343 (2000-2001) de M. Alain Lambert au nom
de la commission des finances du Sénat.
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A cette date, les mouvements financiers de pure trésorerie
sont de plus en plus nombreux. Ils concernent en particulier des
opérations liées à des contrats d'emprunts assortis d'une
option de tirage sur ligne de trésorerie (CLTR de Dexia-Crédit
Local, OCLT de la Société Générale, PCTM de la
Banque de Financement et de Trésorerie...). Ces emprunts sont souvent
mobilisés au 31 décembre de l'année et font l'objet
d'un remboursement anticipé dès les premiers jours de l'exercice
suivant, ce qui génère un gonflement des dépôts sur
le compte au Trésor à cette date.
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Collectivités disposant d'une fiscalité propre
(communes, départements, régions, EPCI). Seules ces
collectivités perçoivent des avances sur fiscalité
directes.
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Hors opérations ne donnant pas lieu à
décaissement (ex : dotations aux amortissements).
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: 90 % des régions, 85 % des
départements et 95 % des communes de plus de 100.000 habitants
disposent de lignes de trésorerie. Près de 90 % des communes
de 50.000 à 100.000 habitants disposent également de lignes
de trésorerie ; le pourcentage tombe à un peu plus de
60 % pour les communes entre 20.000 et 50.000 habitants, plus de 45 %
pour les communes de 10.000 à 20.000 habitants et moins de 30 %
pour les communes de 3.500 à 10.000 habitants.
Quelles relations de trésorerie entre État et collectivités locales ?
Rapports d'information
Rapport d'information n° 24 (2003-2004), déposé le