ANNEXES

I. GLOSSAIRE

ADAE : agence pour le développement de l'administration électronique.

ATICA : agence pour les technologies de l'information et de la communication dans l'administration. Créée en 2001, l'ADAE a pris sa succession en 2003.

Back office : cf. « front office ». Concernant l'administration, il peut désigner aussi bien des fonctions de support (gestion financière, ressources humaines, etc., généralement peu développées en France), que des fonctions correspondant à ses « métiers » ; dans ce dernier cas, il est utile de marquer la distinction en utilisant l'expression de « back office métiers ». Le système Copernic correspond à cette dernière notion, qui constitue vraisemblablement l'axe le moins développé de l'administration électronique française.

Benchmarking : recherche des meilleures pratiques en vue d'adopter, ou d'adapter leurs aspects positifs, et de les mettre en oeuvre.

Copernic : programme du ministère de l'économie et des finances de refonte des chaînes de traitement des impôts et de « mise en ligne » parallèle des déclarations fiscales.

Efficience : efficacité rapportée au coût.

E-gouvernement : administration électronique, dans la terminologie américaine.

Front office : désigne, dans une entreprise, les services ou les systèmes informatiques de contact avec la clientèle. L'expression anglaise « front office » a pour antonyme « back office ». La première signification de « front office » est « boutique », et celle de « back office », « arrière-boutique ». Ces expressions sont appliquées par analogie aux systèmes informatiques, et, en particulier, à ceux de l'administration.

« G to B », « G to C », « G to G » : typologie des applications informatiques de l'administration, signifiant « Governement to Business », « Governement to Citizen », et « Governement to Governement ».

HTML : voir XML

Identifiant unique : code numérique correspondant à un utilisateur permettant sa reconnaissance par tous les systèmes d'information administratifs.

Interopérabilité : capacité pour un système informatique d'exploiter les données stockées dans un autre système. L'interopérabilité peut faciliter la réalisation de gains de productivité.

NTIC : nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Outsourcing : externalisation

Paradoxe de Solow : « l'on voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité » ; ce paradoxe, relevé en 1987 par l'économiste du même nom, serait levé en constatant que l'informatisation des entreprises sans formation du personnel ni réorganisation du travail ne génère aucun gain de productivité. L'augmentation de la productivité apparente du travail aux Etats-Unis depuis 1995 a mis fin au « paradoxe de Solow », promouvant, dans le même temps, le concept de « nouvelle économie ».

PDF : le format « PDF » (Portable Document Format) s'est imposé pour la distribution sécurisée de documents et de formulaires électroniques. En effet, les formulaires « PDF » sont facilement imprimables, et difficilement modifiables. Ce format concerne la grande majorité des formulaires administratifs en ligne.

Progiciel : Logiciel professionnel ; le groupe allemand SAP est le numéro un mondial, avec 54 % de parts de marché, précédant Oracle (14 %), PeopleSoft (11 %) et J.D.Edwards (5 %).

RE/SO 2007 : plan de développement des nouvelles technologies en France pour la période 2004-2007.

SSII : sociétés de services en informatique et ingénierie.

Téléprocédure : procédure administrative réalisable à distance avec des moyens électroniques, en utilisant notamment le réseau Internet.

Téléservice : synonyme de téléprocédure.

TIC : voir NTIC.

W3C : World Wide Web Consortium : la structure qui supervise le développement des nouveaux standards du Web. Le W3C a été créé en octobre 1994 pour faire évoluer les composantes technologiques du World Wide Web en préservant son interopérabilité. Il rassemble plus de 400 membres à travers le monde. Le W3C a développé, en cinq ans, plus de vingt nouvelles spécifications pour le Web et occupe désormais une place largement reconnue au niveau international.

XML : Extensible Markup Language, ou Langage Extensible de Balisage. Il s'agit du « langage » (ou « format ») destiné à succéder au langage dit « HTML » (Hypertext Markup Language) sur Internet. Comme le langage HTML, il s'agit d'un langage de « balisage » (« markup »), c'est-à-dire un langage qui présente l'information encadrée par des « balises ». Mais contrairement au langage HTML, qui présente un jeu limité de « balises » orientées vers la présentation (titre, paragraphe, image, lien hypertexte, etc.), le langage XML est un « métalangage », qui permet d'inventer à volonté de nouvelles « balises » pour isoler toutes les informations élémentaires (titre d'ouvrage, prix d'article, numéro de sécurité sociale, référence de pièce, etc.), ou les agrégats d'informations élémentaires, que peut contenir une page sur Internet.

Ainsi, le langage XML permet de saisir une seule fois un contenu « pur », c'est à dire sans se souci de la présentation ou des traitements futurs, et sans avoir à saisir des libellés tels que, par exemple, « auteur », « année de parution » (désormais repérés par une « balise » ad hoc ), exactement de la façon dont on procède pour alimenter une base de données. Ensuite, il est possible de produire automatiquement de multiples présentations (en tableau, en texte), avec éventuellement des tris, des sélections, des réorganisation, et ce sur de multiples médias (écran, papier, terminal Braille, etc.).

Ces avancées sont donc permises par l'indépendance du « balisage » par rapport à la présentation du format XML. Les logiciels sont, ainsi, à même d'exploiter au mieux une information rendue désormais explicite par un « balisage » spécifique et universel, indépendant de toute application immédiate.

Par ailleurs, le format XML est facilement convertissable, en tant que de besoin, en d'autres formats de documents, notamment les formats PDF et HTML.

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